Le nouveau directeur est là

F1 Manager 22 sur PS5 prend place en début de saison 2022. Conservant les résultats de 2021, il est grand temps pour vous de devenir un directeur d’écurie. Que ce soit en fonction des résultats ou simplement de votre préférence, votre but sera d’emmener l’intégralité de votre staff vers les sommets.

Mais avant la gloire, dites-vous bien que le chemin sera long et rempli de décisions ou de paris risqués pouvant faire tout capoter. Pas le temps de tergiverser, il faut se lancer dans le bain en intégrant une écurie parmi les 10 officielles. Et si vous en choisissez une qui n’est pas constructeur, le choix d’un motoriste sera indispensable. Pour ma part j’ai choisi Alpine.

Pas par chauvinisme mais bel et bien pour son classement précédent. Arrivée 5ème en 2021, je prends donc les commandes d’une équipe plutôt équilibrée, ayant 2 pilotes émérites malgré un bel écart d’âge. Sans compter une trésorerie de départ élevée. Et c’est parti pour gagner la confiance du conseil…et surtout des courses !

Stratégie et confiance

En tant que directeur d’écurie, vous devrez tout gérer. Des bâtiments au recrutement d’ingénieurs en passant par le suivi du merchandising, le gameplay de gestion est complet. Suivant le calendrier classique repos/week-end de course, vous apprendrez vite que le “repos” n’est autre que le moment idéal pour développer (et entretenir) vos bâtiments ou pour créer de nouvelles pièces.

Si votre boîte mail vous indiquera les moments à ne pas rater, ce sera à vous de naviguer dans les nombreux menus afin de découvrir l’ensemble des possibilités. Et il y a de quoi faire tant les paramètres sont nombreux et découverts tout au long de votre première saison. Gardez un œil sur la bonne entente entre vos ingénieurs de course et pilotes. Mais il ne sera pas nécessaire de se séparer d’un des 2 en cas de mésentente. Tout peut rentrer dans l’ordre après une course. En revanche, avoir un bon réglage avant un grand-prix est primordial afin que les pilotes se sentent en confiance.

Dans ces menus à n’en plus finir (normal pour un jeu de gestion), la navigation à la DualSense est tout de même intuitive et surtout sans pression du temps qui passe. Profitez-en car tout s’accélèrera une fois sur la piste…

Course en temps réel

Changement de rythme pour la partie course ! Se déroulant en temps réel, vous donnerez des ordres aux pilotes ou agirez rapidement en fonction de leurs demandes.

Un petit temps d’adaptation sera nécessaire pour éviter d’ouvrir des sous-menu dispensables (sauf pour les puristes), d’autant plus que vous devez gérer 2 pilotes. Jongler avec L1 (Pilote 1) et R1 (Pilote 2) reste prioritaire tout comme utiliser la croix directionnelle pour modifier l’allure, le carburant et l’ERS (récupération de l’énergie cinétique). Si vous avez bien préparé votre course et défini une stratégie en amont, vous pourrez utiliser plus facilement la vitesse accélérée.

Mais tout reviendra à vitesse normale si un de vos pilotes vous contacte par radio ou, dans le pire des cas, si un accident intervient. Et là il faudra prendre une décision rapidement et ne pas se mélanger les pinceaux avec les commandes. Tout en trouvant une solution efficace. Et oui, être directeur d’écurie n’est pas tout repos.

Pour un jeu de management, l’habillage graphique est vraiment plaisant. Même si on remarque un affichage tardif des textures durant les courses, l’impression de vitesse est excellente suivant la vue et on apprécie la très bonne modélisation des pilotes.

Le jeu reposant sur du texte, il est possible de changer la couleur de l’interface pour une meilleure lisibilité. En revanche il est impossible de changer la taille du texte et vous ne trouverez pas de fonction loupe. Côté environnement sonore, hormis la célèbre musique d’intro de la F1, le bon doublage français fait oublier qu’il y a une bande sonore en fond. Celle-ci reste trop classique pour rester en tête mais elle a au moins le mérite de ne pas vous déconcentrer.

La pole position du management

Bonne nouvelle: le contenu de F1 Manager 22 sur PS5 est conforme au titre ! La gestion de l’écurie se veut complète et ravira les managers souhaitant influer sur les moindres détails (trop si vous êtes novice en F1). Des finances (en millions de dollars) à la technique en passant par le recrutement, vous aurez la main sur tout.

Comme l’objectif du conseil n’est pas basé sur une seule saison (horizon 2025), vous aurez tout le loisir d’essayer bon nombre de combinaison du personnel tout en investissant dans des infrastructures. Celles-ci vous rapporteront soit de l’argent soit un gain technique. Consulter votre compte sera essentiel pour éviter les dettes car cela rajoutera une bonne raison au conseil de vous virer.

Toutes vos actions influeront sur les compétences en course. Et c’est là que nous trouvons des petits soucis plus compliqués à manager.

Drapeau jaune pour l’IA

Partons du principe qu’une fois la course lancée, tout devient possible. Accidents, dépassements hasardeux ou boulette du manager (donc de vous) sont bien présents. Si on s’attardera sur les accidents où votre bolide repartira alors qu’il devrait être sévèrement endommagé, on retient surtout l’écart entre la confiance du pilote/configuration et le résultat obtenu.

Cette incompréhension est encore plus flagrante lorsqu’il a une très forte confiance et que les temps réalisés sont moyens. De plus on aimerait avoir une relation dynamique, voir humaine avec tout le staff: pouvoir les féliciter quand il le faut ou montrer son mécontentement et que l’équipe puisse en faire autant avec nous. De même que l’absence d’intérêt portée par les journalistes à notre écurie prive F1 Manager 22 d’une immersion renforcée. Il manque donc un peu de relation humaine au milieu de toutes les statistiques disponibles.

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