Test : Final Fantasy XVI sur PS5

Test : Final Fantasy XVI sur PS5

7.6

SCENARIO

8.0/10

GAMEPLAY

8.0/10

GRAPHISMES

7.0/10

BANDE-SON

7.5/10

CONTENU ET DUREE DE VIE

7.5/10

Les plus

  • Clive et sa bande sont plaisants à suivre
  • Un gameplay action ouvert à tous
  • Une bonne rejouabilité
  • Une OST globalement réussie...

Les moins

  • Il manque des options d'accessibilité
  • Le rythme narration/action méritait mieux
  • Les quêtes annexes cassent encore plus ce rythme
  • Graphiquement en dents de scie
  • ...mais un poil en dessous des "standards" de la série

Test : Final Fantasy XVI sur PS5

Test : Final Fantasy XVI sur PS5

Genre : Action, RPG
Langues : Allemand, Anglais, Espagnol, Français, Italien, Japonais Sous-titres : Allemand, Anglais, Arabe, Espagnol, Français, Italien, Japonais, Polonais, Portugais, Russe
Développé par Square Enix (Creative Business Unit III)
Édité par Square Enix LTD
Sortie France : 22/06/2023
Prix : 79,99€ sur le PS Store, 60,36€ version boîte
Taille : 91,13 Go version 1.000.002
Joueur : 1
Age minimum : 18

Site Web Officiel

SCENARIO

Un héritage de taille

Créé par Hironobu Sakaguchi alors pessimiste quand à la réussite de son jeu, Final Fantasy marqua l’année 1987 au Japon. Fer de lance du RPG au tour par tour, il n’oublie pas également de raconter une épopée héroïque et magique tout en laissant le joueur explorer un vaste monde sur un hardware limité. Puis il faudra attendre 1990 pour qu’il soit un succès aux USA. Les suites s’enchaînent dans l’ordre au Japon et dans un aléatoire compte-goutte aux USA. Ce n’est qu’en 1994 que l’Europe découvre un épisode à part nommé Final Fantasy Mystic Quest. Finalement, il faudra attendre Final Fantasy 7 pour qu’enfin tous les continents puissent profiter de la saga mais aussi de sa continuité. En 36 ans, la saga a connu tous les supports. Cartouche ou Blu-Ray, les différents auteurs ont exploré différentes possibilités. Et à ce titre, son évolution est une discussion sans fin.

Bien dit Murdoch

Mais elle ne continuera pas ici. Nous sommes en 2023 et Final Fantasy XVI sur PS5 c’est ça.

Destiny’s Child

Les terres de Valisthéa comportent 5 cristaux-mères. Essentiels à la pratique de la magie, leur exploitation est une source intarissable de conflits entre les nations. Tout est bon pour essayer de s’emparer des cristaux voisins, y compris l’utilisation intensive des Pourvoyeurs (sympathique synonyme d’esclave). Ces êtres dotés de magie dès la naissance sont devenus au fil du temps des esclaves se battant pour une faction qui n’est pas forcément la leur.

Subir, périr ou choisir sa destinée

Clive Rosfield est un émissaire de feu. Fils ainé de l’archiduc de Rosalia, ce titre honorifique ne l’a pas empêché de finir Pourvoyeur. Portant le poids d’un passé douloureux que l’épilogue vous racontera en détail, Clive décide enfin de se prendre en main. La route sera longue et il pourra compter sur de solides amis ainsi qu’une magie sans cesse croissante. Mais si les uns pourront le trahir, la magie pourrait bien le dévorer. La destinée de Clive ne sera donc pas un long fleuve tranquille.

GAMEPLAY

Au tour de l’action

Rythmé par des coups d’épée et sorts magiques, le gameplay de Final Fantasy XVI sur PS5 est un concentré de pur action beat them all. À ce titre, Clive enchainera les combos d’épée et jonglera entre le pouvoir des primordiaux (3 maximum) avec L2. Chaque pouvoir comporte une action propre (bouton O) permettant d’enchainer plus facilement les combos et 2 talents magiques nécessitant un temps de recharge (R2 + une touche).

Rajoutez une esquive (R1) et l’aide de Link loup votre loup Talgor ainsi que des objets (croix directionnelle) et vous aurez très vite en mains tout ce qu’il faut pour terrasser aussi bien les mobs que les ennemis plus imposants ayant une barre de volonté (déstabilisation) en plus de celle de vie. C’est là que le jonglage entre les différentes magies sera primordial pour être efficace. Il n’y a pas de technique particulière car toutes les magies auront le même effet quelque soit le type d’ennemi, il suffira simplement d’enchainer les sorts. Nous avons donc la possibilité de choisir notre style en fonction de nos attentes: combos aériens en premier, rester au sol le plus possible, etc. Et d’améliorer nos compétences de prédilection.

Compétences et soutiens

Si le début est léger en montée de compétence, le choix s’agrandira au fil de l’aventure. Chaque pouvoir aura sa roue de compétence à faire évoluer, y compris la transcendance une fois débloquée. Et j’insiste: il n’y a pas de règle à suivre. Votre évolution sera forcément différente des autres joueurs car elle reflètera votre style. Mais dans tous les cas elle vous coûtera une blinde en points de compétence (PC).

On peut récupérer des PC si besoin

Niveau équipement, des anneaux de soutien seront à utiliser si besoin. Oui, si besoin car certains nous feront littéralement rouler sur le jeu ! Entre les combos automatiques (1 touche suffit pour éviter le jonglage des magies) ou la gestion auto de Talgor et des objets, vous n’aurez plus grand chose à gérer. Les amateurs de beat them all perdront tout l’intérêt du gameplay mais les novices seront peut-être ravis de suivre l’histoire sans trop d’effort.

Des petits QTE seront aussi de la partie suivant l’anneau équipé

Au final, les combats baigneront dans une action intense et l’effet brouillon s’invitera lors d’une surcharge d’ennemis. Malgré tout, le système de lock reste très efficace.

GRAPHISMES ET BANDE-SON

Fantaisie technique

Avec une direction artistique penchant du côté dark fantasy, le moteur graphique maison (Luminous Engine adapté ?) souffle le chaud (effets de magie superbes) et le froid. Pourtant exclusif à la PS5, Final Fantasy XVI offre aussi bien des décors sublimes que des pnj ayant 3 générations de retard. Proposant un mode graphique et performance, j’ai dû me contentent du premier à cause d’options manquantes: impossible d’enlever le flou cinétique et le tremblement de caméra. Même si le frame rate tousse en performance, l’effet de cinétose est moindre en 30 fps. Quand aux cinématiques, certaines valent vraiment le détour.

Tout comme certains panoramas

Les voix françaises collent au design des personnages (typique de la série), leurs émotions sont bien retranscrites. Les puristes seront aux anges en basculant sur les voix japonaises. La partie orchestrale oscille également entre compositions tonitruantes et envolées lyriques entrecoupée de morceaux plus passe-partout. Certes la réécriture d’anciennes mélodies est bienvenue. Mais on retient surtout la mise en scène spectaculaire et théâtrale des combats contre les primordiaux. Quasiment un sans faute de choix graphique et mélodique. De ce fait, le reste est vraiment un (voir deux) cran en dessous.

La chronographie en libre accès

Derrière ce nom se cache une option accessible pratiquement à tout instant, même dans les cinématiques. Il permet d’avoir la mise à jour en temps réel de la biographie des personnages, de l’histoire ainsi que de la géopolitique du territoire. Il suffit de maintenir le pavé tactile enfoncé pour l’ouvrir.

Une dame de joie respectueuse

Si vous ne l’utilisez pas, l’encyclopédie complète du lore sera à faire évoluer grâce à un personnage du repaire.

CONTENU ET DUREE DE VIE

Final Fantasy XVI sur PS5 prend le parti de marier narration et arcade. Indissociable de la série, l’histoire aux différents thèmes adultes sera accessible aussi bien aux connaisseurs qu’aux novices. Inutile d’avoir fait les précédents opus pour profiter de l’évolution de Clive à travers des factions ravagées par la haine de l’autre tout en ayant soif de pouvoir. Les coups bas et de cœur seront nombreux. Mais comme chaque personnage est différent, il y en aura pour tous les goûts. Il s’agit bel et bien d’un épopée fantastique alternant moments héroïques (combats contre un primordial), dramatiques (no spoil) ou de légèreté. Oui, certaines scènes seront futiles ou gnangnan.

Bénédikta est dans la sauce

Mais pour une fois que l’écriture est globalement bonne (à l’influence Game of Thrones à défaut d’être originale) y compris pour des personnages issus de la diversité. Même si, au final, les fines bouches resteront sur leur faim. En revanche, difficile de passer sous silence l’équilibre d’un couple si détonnant.

Chacun cherche sa place

Clive trouvera sa voie plus vite que l’équilibre entre narration et arcade. Le jeu démarre pourtant très bien jusqu’à l’arrivée dans le repaire. Faisant office de lieu de repos où bon nombre de modes additionnels se débloqueront, celui-ci marquera également l’arrivée des nombreuses quêtes principales et annexes. Très vite ennuyeuses, ces dernières ne manqueront pas de casser le rythme lorsque l’histoire proposera un moment d’urgence. Il est vrai que mettre des quêtes MMO dans un jeu solo à couloir ou zone semi-ouverte n’est pas forcément l’idée du siècle.

Ifrit enrage de celles-ci !

Utiliser/contrôler Talgor, la magie de Clive ou surtout les compétences de vos alliés (trop peu utilisés durant les combats) dans des mini-jeux aurait largement pu relever l’intérêt de celles-ci. Et bien cela restera un rêve. Les niveaux couloirs collent bien avec le gameplay arcade même si on regrette le manque d’interaction avec les décors. Les voyages rapides via la mappemonde sont bienvenus et heureusement que le jeu ne propose pas un monde ouvert tant les zones plus larges sont vides. C’est avant tout un jeu d’action avec une infime dimension RPG. En effet, à part un level-up pour augmenter quelques caractéristiques (qui auraient très bien pu être achetées), les sorts auront le même effet sur tous les ennemis. Et les armes plus puissantes seront accessibles à la forge en échange d’items obtenus toujours au bon moment. Pas de surprise donc pour les amateurs d’arcade.

Adapté à tous

Lors de votre premier run, 2 niveaux de difficulté seront disponibles: histoire pour ne pas se prendre la tête durant les combats ou action pour les habitués. Et changeable à la volée durant la trentaine d’heures nécessaire pour voir le bout de l’histoire. Enfin minimum car tout dépendra du nombre de quêtes annexes terminées ! S’il sera nécessaire de poursuivre sur un New Game + pour la difficulté Ennemis Sac à PV Fantaisie Finale (avec son équivalent en Arcade), le mode Arcade lui sera accessible au repaire n’importe quand. Étape traditionnelle des puristes, il propose de refaire des niveaux (avec ou sans cinématiques) sans objets de soutien afin de faire le plus haut score.

Mais avant de briller dans le classement mondial, il sera nécessaire de passer par la salle d’entraînement afin de peaufiner son set-up de magie. Ou pour simplement découvrir les possibilités offertes si vous êtes néophyte.

CONCLUSION

Souhaitant unifier narration et action, Final Fantasy XVI sur PS5 s’avère être un premier essai concluant mais pas transformé. En effet, son rythme inégal se voit encore plus biaisé par des quêtes annexes plus répulsives qu’amusantes. Mais celui-ci est raccord avec la réalisation du titre puisque le rendu oscille également entre sublime et correct. Et ce n’est pas le manque d’options d’accessibilité qui va arranger cela. Final Fantasy XVI est surtout porté par un Clive intéressant au cœur d’un monde aussi cruel que le notre. Heureusement que de belles rencontres seront sur notre chemin pour nous redonner espoir à défaut de nous faire oublier les errances du jeu.

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Test : Final Fantasy XVI sur PS5 réalisé par Pascal84 sur une version offerte par l’éditeur
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