Test : Goat Simulator 3 sur PS5

Test : Goat simulator 3 sur Playstation 5

6.8

SCENARIO

6.0/10

GAMEPLAY

7.0/10

GRAPHISMES

7.0/10

BANDE-SON

6.0/10

CONTENU ET DUREE DE VIE

8.0/10

Les plus

  • Monde ouvert varié et très riche
  • La folie du jeu occupe tout l’espace ambiant
  • Des accessoires pour notre chèvre et de quoi changer d’animal
  • Des objectifs tous plus fous les uns que les autres
  • On se retrouve à faire n’importe quoi durant des heures

Les moins

  • Quelques petits soucis de caméra
  • Notre chèvre glisse parfois entre le décor
  • Certains objectifs font office de remplissage
  • Très basique visuellement
  • Partie sonore en retrait

Test : Goat Simulator 3 sur PS5

Test : Goat Simulator 3 sur PS5

Genre : Simulation, Action
Langues : Allemand, Anglais, Chinois – simplifié, Chinois – traditionnel, Coréen, Espagnol, Français (France), Italien, Japonais, Polonais, Portugais (Brésil), Russe

Sous-titres : Allemand, Anglais, Chinois – simplifié, Chinois – traditionnel, Coréen, Espagnol, Français (France), Italien, Japonais, Polonais, Portugais (Brésil), Russe
Développé par Coffee Stain North
Édité par Coffee Stain Publishing
Sortie France : 17/11/2022
Prix : 29,99€ sur l’eShop, 29,99€ version boîte
Taille : 8971,00 MB
Joueurs : 1 – 4 
Age minimum : 12

Site Web Officiel

SCENARIO

Réalisé par les suédois des studios Coffee Stain et Coffe Stain North, Goat Simulator arrive sous le label 3. Et pourtant, il n’y a jamais eu d’épisode 2, les développeurs ayant perdu le projet. Vous l’aurez compris, nous parlons d’ici d’un des jeux les plus barrés de ces dernières années.

Pour peu qu’il y en ait un, le but du soft, est de compléter des missions, au sein d’un monde ouvert. Le principe est toujours le même sauf que cette suite va encore plus loin dans les possibilités. Vous contrôlez une chèvre qui est capable de sauter, grimper, faire des saltos, s’accrocher aux PNJ et au décor avec sa langue et même conduire des voitures ! Le but est de terminer tous les défis du monde ouvert et certains demandent vraiment de jongler avec les acrobaties et d’user son imagination et pour être réussis.

Toutes ces missions sont évidemment plus futiles que la futilité, et leur réel seul objectif du gameplay est de vous autoriser à faire n’importe quoi, dans la peau de cette chèvre.

A l’issue de chaque défi se trouvent des récompenses et de la monnaie destinée à embellir notre chèvre ou même lui faire changer de forme de même sur certains points cachés de la carte. On peut alors opter pour un cochon, une girafe, ou, pourquoi pas, un requin marteau. Si on doit saluer leur audace, on se demande franchement à quoi ont pensé les développeurs pendant le développement du jeu.

Les accessoires destinés à notre petit animal sont assez variés, mais tous plus ridicules les uns que les autres, et c’est typiquement ça qui fait toute l’essence du jeu. De toute façon, On ne peut pas faire bien pire qu’une chèvre bigleuse à la langue pendante.

GAMEPLAY

Si vous avez joué au 1er épisode, vous pouvez déjà vous dire que ce 3e opus repose en plus fous sur les mêmes fondements. Vous contrôlez une chèvre que pourrez customiser à votre envie. Dans un open world complètement fou vous ferez tout ce qu’une chèvre ne ferait pas dans la réalité.

Lécher des honnêtes gens et les trainer à même le sol. Idem pour les objets, Glisser sur les rails au bord de la route. Vous pouvez aussi conduire des voitures, réaliser des saltos avant, arrières, latéraux ou même sauter sur un trampoline.

GRAPHISMES ET BANDE-SON

Goat Simulator 3 est agréable à l’œil. Très coloré, il est parfaitement en phase avec sa proposition. Il ne cherche pas le “réel”, et c’est tant mieux. La folie ambiante globale compense ses atouts esthétiques basiques.

La prestation du moteur physique est même bluffante. Bien que certains équipements vous proposent de véritablement tout retourner, jamais le jeu n’a plié les genoux. Séduisant, maîtrisé, jamais ridicule dans son aspect, pourtant, la limite peut-être très vite franchie tant certains mouvements vont loin dans leurs aspects.

La partie sonore est un tout petit peu en retrait. Elle nous propose le strict minimum, mais ce n’est pas du tout problématique.

CONTENU ET DUREE DE VIE

La réelle nouveauté réside dans le mode online et le multi. Vous pourrez donc dorénavant prolonger et partager l’aventure avec vous amis, quelle aubaine !

Au-delà des missions et objectifs « classiques », vous aurez aussi tour le loisir de compléter 7 mini-jeux multijoueur. Le mode Roi de la colline où vous devez récupérer le plus de couronnes à l’intérieur du château. The Floor is Lava où vous fuyez et échappez à la lave qui vous rattrape. Le Derby de démolition, un touche-touche dans lequel on fait péter les voitures des autres participants. La Chasse à la chèvre, un cache-cache très classique saupoudré de coups de langue. La Peinture frontale, vos coups de tête vous permettent de repeindre le monde. Plus vous peignez, plus vous remportez des points. Le Foot de chèvre, football avec des chèvres. Et Course au drapeau, le premier arrivé au drapeau avec son objet a gagné.

L’expérience multijoueur est l’une des plus barrée de cette génération et se doit d’être essayée pour quiconque possède le jeu puisque c’est l’élément qui différencie clairement le plus ce nouvel opus.

Quand on parle d’objectifs à réaliser, ce n’est jamais bien compliqué, mais ils prouvent que le studio est très créatif. On nous demande d’effectuer des cascades et figures avec notre animal, se rendre sur le plus haut sommet de la map, sauver quelqu’un de la noyade, pêcher à la dynamite, participer à des élections présidentielles et influencer le vote…

Toutes ces missions ne se valent pas vraiment. Certaines sont loufoques et nous ont franchement fait rire alors que d’autres sont grand intérêt.

La manière dont certaines missions doivent être accomplies manque un peu de clarté et à moins de ne trouver l’astuce par soi-même, ce n’est vraiment pas toujours évident de trouver la solution ce qui implique que le joueur pourra bloquer sur un détail.

Le terrain de jeu totalement ouvert varie ses paysages depuis une énorme scierie en passant par une ville, une ferme, une île… Il est très grand pour ce qu’on a à y faire, histoire que le joueur puisse bouger plutôt que rester dans un même environnement

CONCLUSION

Goat Simulator 3 fait partie d’une catégorie de jeux, où le fun règne en maître. Coffee Stain Studios prouve qu’il est possible de s’amuser avec un rien. Un humour premier degré agrémente le tout. Et le plus surprenant, c’est que la sauce prend presque instantanément. La simulation de chèvre revient en plus variée, en plus grande, et plus ingénieuse que jamais tout en garantissant aux joueurs un monde ouvert assez qualitatif pour laisser libre cours à leur imagination.

Test : Goat Simulator 3 sur PS5 réalisé par Guil sur une version offerte par l’éditeur
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