Test : Werewolf : The Apocalypse – Earthblood sur PS5
Test : Werewolf : The apocalypse – Earthblood sur PS5
Genre : Aventure, Action-RPG
Langues : Anglais Sous-titres : Allemand, Anglais, Chinois – simplifié, Chinois – traditionnel, Coréen, Espagnol, Français (France), Italien, Polonais, Portugais (Brésil), Russe
Développé par CYANIDE
Édité par NACON
Sortie France : 04/02/2021
Prix : 49.99€ sur le PlayStation store, 24,99€ en version physique
Taille : 9.38 Go
Joueurs : 1
Age minimum : 16+
SCENARIO
Le monde est sous le contrôle d’une multinationale nommée Endron. Société d’énergie qui aspire actuellement la force de vie directement de notre planète mourante (cela ne vous rappelle pas une histoire autour de l’entreprise “Shinra”?). Comme toute bonne compagnie futuriste, exploitant la terre sous ses aspects de bienfaitrice, elle cache un lourd secret derrière ses portes blindées bien gardées (ou pas). Voila de quoi rassurer notre avenir!
Petit chaperon rouge
Earthblood prend place dans le nord-Ouest des États-Unis, où des êtres surnaturels, tels que des loups-garous, luttent secrètement pour le pouvoir et pour l’avenir de l’humanité. Ce monde est gouverné par trois entités : Le Kaos (Wyld : une force créatrice chaotique qui crée la vie et qui garde la nature), le Tisserand (Weaver : qui orbite autour de Gaïa, organise la Terre et limite l’expansion humaine) et le Ver (Wyrm : qui agit comme une force d’équilibre entre le Kaos et le Tisserand, mais qui perd le contrôle et se répand comme un fléau sur le monde). Endron, partisane du Wyrm, aspire, pour son expansion, à la destruction de l’environnement et de millions de vies.
Tout espoir n’est pas perdu. Une meute de loups-garous révolutionnaires, tout aussi ancienne que le Wyrm mais beaucoup plus noble, viennent jouer les ambassadeurs de la Terre dans cette lutte sans merci. Elle est composée d’hommes et de femmes nés de l’homme, du loup et de l’esprit : les guerriers de Gaia.
Vous avez la force vitale de la Terre entre vos mains, en ferez-vous bon usage ?
GAMEPLAY
On adore comme …
Pleine lune ou non, votre esprit lupus reprend le contrôle et vous embarque dans sa folie meurtrière.
Cet opus n’est pas présenté comme un monde ouvert néanmoins il existe différents Hub de passage (refuges situés en forêt ou dans le désert) permettant au joueur de pouvoir faire le plein d’objets avant de se rendre auprès de chaque nouvelle instance.
Les niveaux sont caractérisés par des bâtiments, détenus par Endron, qu’il faut infiltrer ou ravager. Il existe bien une nuance dans ce jeu car vous avez 2 options de gameplay et vous choisissez l’une d’elles selon vos préférences de jeu.
- Le mode infiltré (Tom Clancy’s Splinter Cell mode)
Vous devez jouer les espions, tout en finesse, en utilisant votre vision nocturne (pour détecter l’emplacement des ennemis) mais également analyser l’environnement. Cette réflexion s’appuie sur des éléments du décor comme : désactiver les alarmes, les tourelles, activer les portes, détruire les zones d’accès ennemies, utiliser votre lance-fléchettes à bon escient, assassiner discrètement les agents, traverser les couloirs / ventilations en mode loup.
Vous l’avez deviné, c’est le mode qui permet de passer chaque étape d’un niveau sans saccager la zone dans laquelle vous vous trouvez.
- Le mode bourrin (Crash bandicoot ou l’esprit de Fenrir)
Vous n’avez pas peur de vous faire repérer par l’ennemi et vous appréciez de foncer dans le tas ? Pourquoi se faire discret pendant 10 minutes quand on peut tout saccager avec quelques une d’entres-elles ? Le combat devient omniprésent vos capacités, compétences et vos réflexes à survivre et à livrer un combat en font votre crédo.
Petit bémol, certaines missions IMPOSENT la discrétion. Si vous êtes repérés par l’un des gardes (l’une des premières missions, c’est un game over).
… On déteste !
Le malus de cet opus, n’est pas l’activation en mode Lupus, c’est la redondance des missions.
Alors oui l’histoire avance, avec des histoires de meurtres, de kidnapping, de pertes d’amis, de découverte scientifiques à la Resident Evil mais non le gameplay n’évolue pas.
Quelle que soit l’instance dans laquelle vous vous trouvez, l’objectif est le même : infiltrer ou saccager le bâtiment et arriver au “boss” de zone. Pas de combat en forêt ou dans le désert ni même de missions diversifiées et enrichissantes. Heureusement que les ennemis évoluent et notre arbre de compétences avec (section “contenu et durée de vie”).
GRAPHISMES ET BANDE-SON
La ligne artistique de Werewolf : The Apocalypse – Earthblood repose sur un double design : celui de l’action et des cinématiques.
En pleine action, c’est l’environnement qui prend le dessus sur le gameplay avec des textures soignées, de jour comme de nuit, les paysages sont animés et on sentirait presque l’odeur du pin en se promenant en forêt. Bien évidemment, la force Lupus (loup) nous permet d’avancer beaucoup plus vite et de braver les lois de la gravité. Les sauts du loup sont rallongés et sa chute est ralentie ! Oui on est dans le surnaturel, après tout les loups-garous ça n’existe pas (allez savoir) !
Promenons-nous dans les bois
Le chara-design est sympa, mais perfectible, peu de couleurs sont appelées dans la palette graphique qui les compose. La faune et la flore prennent le dessus avec des effets sympathiques, comme les esprits de la vision nocturne et cette belle pleine lune qui nous donnerait envie d’installer notre tente et de contempler les étoiles.
Ce qui boost ce titre, ce sont les cinématiques en HD qui nous sont proposées et qui sont, finalement, souvent présentes dans un titre qui présente moins de 15 heures de jeu. C’est un bon point, on a presque l’impression de se retrouver devant un film ou un jeu du genre “Detroit : become human” (de loin, je vous rassure).
Pour la bande-son, les studios NACON et CYANIDE se sont rapprochés de Henri-Pierre Pellegrin (80%) et de Alien Weaponwry (20%), pour lesquels vous retrouverez les soundtracks ici.
Pour la petite histoire, Henri Pierre PELLEGRIN surnommé H-Pi, est un compositeur de jeu vidéo et musicien français, notamment connu pour la réalisation de la bande-son de TrackMania. Enfin un français qui fait du bon travail, car les musiques sont adaptées au rythme de l’histoire et de son gameplay combattif. Yes, we can !
CONTENU ET DUREE DE VIE
Vous vous souvenez des 2 modes de jeu que nous vous avons présenté ? Et bien ils décideront de la durée de vie de votre nouvel achat.
En fonçant tête baissée sur l’ennemi et en révélant votre identité à tout va, vous choisissez un gameplay qui vous correspond mais vous changez l’axe furtif proposé par le scénario et, ainsi, réduisez fortement sa longévité. On constate une différence d’au moins 3h sur un jeu qui en compte environ 10-15. Le ratio est vite calculé !
Si vous prenez votre casquette d’agent double zéro, vous combattrez (bien sûr, quand même un peu) mais la discrétion sera votre compétence maitresse. L’assassinat, le sabotage et la furtivité viennent augmenter le stress de vous faire attraper et, dans ce cas-là, vous vous transformez en loup garou ou vous recommencez la mission !
On regrette que certaines missions, clairement énoncées comme “il faut infiltrer cette zone, activer telle machine pour tuer telle personne”, ne respectent pas leurs propres règles. Si vous ne souhaitez pas assassiner le personnage comme il a été énoncé dans la mission, vous pouvez simplement vous transformer en loup et finir le job !
On adore la gestion d’un arbre de compétences, pour lequel des points d’esprit sont nécessaires. Ces derniers s’obtiennent via l’achèvement de missions ou par la collecte d’esprits cachés dans l’environnement. En général des étincelles indiquent que votre flair doit s’activer pour y récupérer quelque chose.
Dommage que le jeu soit vide en objets consommables, à dropper ou à fouiller. On obtiendrait plus de possibilités en et hors combat. Mais le combat, lui est bien vivant ! Vous pouvez switcher entre 2 formes :
- Lourde : votre loup se tient sur deux pattes, est ralenti et ses coups sont chargés et puissants (anti-armure)
- Agile : votre loup se tient à quatre pattes, se déplace rapidement et ses coups sont rapides et faibles.
- Frénésie (bonus) : lorsque votre barre de frénésie atteint son potentiel, vos coups deviennent dévastateurs !
N’oubliez pas qu’attaquer des ennemis génèrent des barres de mana, que vous pouvez transformer en compétences supplémentaires d’attaque ou bien de soin (surtout en fait).
CONCLUSION
Werewolf : The apocalypse – earthblood est aussi bon que frustrant. On a un gameplay rotatif pendant et hors combat qui vient nous faire pétiller les yeux et nous donner quelques sueurs froides. Mais à côté on a des missions qui se rassemblent et ne s’assemblent pas. L’histoire devient secondaire, un film à regarder et les dialogues des personnages (hors cinématiques) sont vides et sans importance.
Amateur de loups, d’action-fantastique, de destruction à tout va et de jets de sang : ce jeu est fait pour vous !
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