Test : Terminator: Resistance Enhanced sur PS5

Test : Terminator Resistance Enhanced sur PS5

5.7

SCENARIO

6.0/10

GAMEPLAY

5.0/10

GRAPHISMES

5.5/10

BANDE-SON

7.0/10

CONTENU ET DUREE DE VIE

5.0/10

Les plus

  • Une histoire pleine de bonne volontée
  • De magnifiques cinématiques
  • Des trophées plutôt faciles
  • Des temps de chargement envolés

Les moins

  • Un level design bancal
  • La gestion des costumes peu ergonomique
  • Un design peu inspiré
  • Les combats manquent de punch

Test : Terminator: Resistance Enhanced sur PS5

Test : Terminator: Resistance Enhanced sur PS5

Genre : Aventure, Action, jeu de tir, science-fiction, infiltration
Langues : Anglais Sous-titres : Allemand, Anglais, Chinois – simplifié, Espagnol, Français (France), Italien, Japonais, Polonais, Portugais (Brésil), Russe

Développé par TEYON
Édité par Reef Entertainment
Sortie France : 30/04/2021 
Prix : 39.99€ sur le PlayStation store
Taille : 19.80 Go
Joueurs : 1
Age minimum : 16+

Site Web Officiel

SCENARIO

Test : Terminator: Resistance Enhanced sur PS5

Dans le futur, les hommes sont contraints de se cacher face à l’apogée des machines, dirigées par l’organisation Skynet (intelligence artificielle créée à l’origine pour automatiser la riposte nucléaire américaine). C’est le principal antagoniste de la série.

Avec l’opération “jugement dernier” Skynet a tué plusieurs milliards d’individus et la guerre opposant les machines aux êtres humains est omniprésente. Pour y faire face une poignée d’hommes s’allie, et forment la Résistance, afin de trouver un moyen de sauver ce qu’il reste de l’humanité.

Vous incarnez l’un d’eux : le soldat Jacob Rivers fait partie de la dernière division militaire encore en vie et se rapproche de la résistance pour accroître ses chances de survie.

Localisée à Los Angeles, elle est l’ultime cible de Skynet qui n’a pas dit son dernier mot ! Elle envoie l’un de ses meilleurs agents en mode “infiltré” au sein de l’équipe de résistance, afin d’y placer des pièges et des micros pour contrer leur attaque.

Votre objectif, agent Rivers, si vous l’acceptez, sera d’aider votre équipe à mener à bien ses plans : détruire les machines sur votre route, pirater les zones d’accès stratégiques, anéantir le système ennemi par l’intérieur et atteindre le QG Pacifique Ouest pour informer John Connor de l’avancement du projet et des nouveaux spécimens ennemis.

Pour cela vous devrez parcourir les terres désertiques et remplies de la menace ennemie, et ce, sur tout le territoire en sang et en cendres de cette ville déchue. Les terminators ont pris différentes formes et les T-800 ne sont plus les seuls à hanter vos nuits. De nouveaux spécimens ont été élaborés par Skynet et, outre vos armes à plasma, votre intelligence fera la différence.

 

GAMEPLAY

Exploration :

Le jeu se présente sous la forme d’un First Person Shooter (FPS ou jeu de tir) représentant un environnement post apocalyptique fidèle à l’oeuvre de James Cameron dans les films “Terminator”.

Le monde est composé de différents niveaux que vous êtes amenés à explorer en fonction des quêtes principales et secondaires que le jeu nous impose ou nous propose. Bien évidemment les quêtes et les ennemis se voient plus complexes et résistants en fonction de la difficulté que vous choisissez en début de partie : facile, normale, difficile ou extrême.

Chaque carte (de la région de Pasadena) possède son lot de coffres à découvrir, de pièces à piller, d’ordinateurs à pirater et d’ennemis à affronter. Lorsqu’un symbole “maison” apparait vous pouvez sauvegarder, si c’est celui d’un cadenas cela signifie qu’une serrure est à crocheter (et oui vous avez plus d’une corde à votre arc) !

Arsenal :

Vous débutez avec un simple pistolet, pour faire face aux ennemis les plus sommaires, puis cela se corse … pour l’adversaire ! Voici votre premier fusil d’assaut, puis à pompe, votre sniper et enfin, le Graal, les armes à plasma. L’artillerie que propose ce jeu est dantesque mais attention à votre stock de munitions et à l’analyse du point faible ennemi. Affronter un ennemi insensible à votre arme, c’est pas cool.

C’est pour cela que vous avez des consommables dans vos poches ou votre sac à dos (au vu de la contenance). Ils se divisent en 2 parties :

  • Les défensifs : stims (stimulants permettant de booster temporairement votre endurance et de mieux résister aux balles, de ralentir le temps pour mieux viser il semblerait mais aussi d’autres pour booster votre puissance de tir), packs de soin (ça aide pour les petites blessures, une dizaine de balles dans le corps ce n’est pas grand-chose) et la boite à musique (pratique pour faire faire une petite balade aux poissons d’argent).
  • Les offensifs : grenade artisanale (qui sert aussi à détruire des éléments du décor pour découvrir des petits trésors), bombe collante, couteaux anti terminator (oui on peut one-shot un terminator)

Alors oui le couteau est une arme avant d’être un support mais il est très difficile de passer derrière un Terminator sans se faire repérer (en fonction de sa compétence “discrétion” et du niveau de difficulté du jeu).

Des lunettes de vision nocturne vous sont offertes dès les premières quêtes principales du jeu et deviennent indispensables. Elles permettent d’analyser et de suivre à la trace les ennemis proches. Malus : on ne peut pas courir avec…

 

GRAPHISMES ET BANDE-SON

Très belle direction artistique, proposée par les studios TEYON, mettant en avant les décors apocalyptiques de nos bons vieux films Terminator. Avec une ambiance un peu sinistre, vous n’allumez pas ce titre pour entrer dans un pays imaginaire empli de couleurs et de douceurs !

Rares sont les bâtiments en bon état mais tout est fait pour que les éléments du décor jouent avec vous et votre furtivité. Le design environnemental est plutôt bon, même si l’absence de lumière fausse notre jugement. Parfois les éléments dynamiques (comme le feu) viennent bloquer notre ligne de vue et rendre impossible la visée (c’est dommage, surtout face à un T-880!).

Petite frustration : certains chemins sont visibles à l’écran mais vous n’aurez pas la possibilité d’y aller car votre soldat ne sait pas contourner une barrière ou escalader un muret… Mais qu’est ce qu’ils apprennent les soldats dans le futur ?

Pour le chara-design, on retrouve des personnages avec du caractère et peu d’apparences pixélisées : bon point, c’est ce qu’on attend. Même si de nombreuses scènes de l’histoire se font sous l’apparence actuelle de nos protagonistes et non sous une belle apparence 4K (bon ok, la haute définition ferait très bien l’affaire également).

Les cinématiques se font rares, mais quand elles sont présentes, c’est un plaisir pour la rétine. On en veut plus !

Avec la version enhanced : Une gamme d’améliorations visuelles se fait ressentir avec une possibilité de résolution en 4K (améliorée et 60 ips verrouillés), des textures de résolution plus élevée, un nombre de polygones plus élevé, un éclairage amélioré et des ombres dynamiques.

À cela s’ajoute un post-traitement amélioré (dont l’anti-aliasing) et des effets de particules plus détaillés.

Chris Detyna (principal acteur de cet album), Leszek Górniak et Jakub Galina. Voici le nom des compositeurs ce cette sublime bande-son. Inspirés du thème original créé par Brad Fiedel (Album: Terminator Resistance), ce sont tous les 3 des musiciens et compositeurs provenant du monde du jeu vidéo et des films.Avec une ambiance dynamique (au rythme “rockie”) et stressante (quand des terminators nous aperçoivent), les musiques choisies sont en parfaite adéquation avec l’environnement post-apocalyptique dans lequel l’éditeur nous plonge.

A cela viennent s’ajouter les sons d’ambiance, qui mettent finalement du piment au jeu. Crocheter une serrure, ouvrir des portes ou des placards génère un bruit qui attire les terminators proches … Le stress est à son comble dans un mode de retrait au combat et de furtivité.

 

CONTENU ET DUREE DE VIE

Plus l’aventure suit son cours et plus l’histoire vous propose de rencontrer des protagonistes différents et des Hub (refuges) spécifiques. On passe d’une maison et ses réfugiés à un bâtiment de l’armée. La première avait son charme et il était plus simple d’y faire des affaires !

Oui les ressources que vous collectez lors de votre aventure deviennent votre “or” à dépenser pour acheter de nouvelles armes (ne faites pas ça, vendez-les plutôt ! ), des munitions, des kits de soins, des explosifs et autres matières.

Autres matières ? Oui, elles vous serviront pour l’établi. C’est le petit coin du bricolo servant à fabriquer des crochets, des explosifs, des kits de soin (etc.) avec les matières premières récoltées (ou achetées).

Votre capacité de vol ne s’arrête pas aux maisons et aux objets environnementaux (voitures, poubelles, etc.) vous pouvez également piller vos victimes (quoi d’autre) afin de voler des munitions, des armes mais aussi des puces skynet pour booster votre propre arsenal ! Il faudra aligner 3 puces selon un schéma prédéfini afin d’activer le “circuit skynet” et de valider les bonus (cadence de tir, chargeur, puissance de tir, etc.)

Comme tout bon jeu qui se respecte, vous aurez droit aux missions annexes que certains PNJ vous donneront à accomplir. Vous pouvez être amené à jouer les héros et sauvez des soldats détenus par Skynet ou bien sortir votre grand coeur pour sauver un chien prisonnier d’une maison (et de ses occupants mécaniques) ou encore être un bon samaritain et retrouver les trousses de soin d’Erin (une vieille dame) ou bien les craies de couleurs d’un gosse (…).

Mais le plus important dans ces quêtes, c’est l’expérience ! Car tuer des monstres ne vous apportera que 20% de votre prochain niveau alors que les quêtes annexes vous offriront 30-40% expérience.

L’expérience et les niveaux nous permettent d’acquérir de jolis points de compétences à répartir sur un arbre de level-up en 3×3.

Chacune des 9 colonnes à monter propose des aptitudes diverses et variées : amélioration des armes (allant de la puissance de tir à la permission d’équiper des fusils plasma), discrétion (parfait pour l’infiltration), l’endurance (ou durabilité de soi), les capacités de piratage ou de crochetage, le maniement des explosifs, la capacité (charge maximale d’objets) et l’art de la création (pour l’établi).

L’arbre possède une limite. Certaines compétences (coûtant seulement un point à chaque fois) nécessitent d’avoir un niveau minimal ! Oubliez les armes plasma au niveau 5 ! Dommage.

Outre l’évolution de niveau, vous pouvez acquérir des points de compétences via des quêtes, des dialogues ou le fait de trouver un livre de compétence bien caché dans l’environnement (1 à 3 points, bim ça fait du bien!).

MODE INFILTRE :

Oui, la version “enhanced” apporte également un jeu supplémentaire au cas où les 10 aines d’heures de jeu vous auraient semblées trop courtes !

Ce nouveau mode offre aux joueurs la possibilité d’incarner un T-800 et d’affronter le groupe terroriste vous opposant : la Résistance ! Les rôles s’inversent et le gameplay se voit modifié.

La vision nocturne devient (rouge) omniprésente et (oui) cette fois vous pouvez courir et analyser l’ennemi en même temps. Ok c’est cool, mais le plus de ce mode c’est de pouvoir charger (enfoncer) une porte, derrière laquelle se trouve plusieurs ennemis, afin de ralentir le temps quelques secondes et en profiter pour faire quelques “head shots”. Nous sommes une machine, nous pouvons tout faire et surtout prendre un humain à une main et le projeter au mur !

En fonction du niveau de difficulté choisi vous avez divers objectifs à trouver sur la carte (détruire des radios, trouver des documents, occuper un espace, tuer des ennemis, etc.). Chacun vous offre un bonus de points, le but étant d’en réaliser un maximum et de tuer le chef du groupe de la Résistance.

Attention : si vous mourrez, une seule fois, vous recommencerez dès le début ! Chaque partie prend environ 45-60 minutes.

CONCLUSION

Test : Terminator: Resistance Enhanced sur PS5

“Enhanced” apporte avec elle une variété de fonctionnalités (grâce à la PS5) comme les déclencheurs adaptatifs DualSense pour les armes et le changement de couleur dans la barre lumineuse DualSense pour refléter la santé du joueur. Le temps de chargement (prend quelques secondes) et devient 4x plus rapides en moyenne que le titre de départ.

Les studios TEYON annoncent également une extension (DLC payante) avec un max de nouveau contenu. Elle sera disponible courant été 2021 sur les versions PS5.

Pour les fans de la saga “Terminator”, cet opus est une aubaine. On reste sur un bon jeu de tirs, avec une difficulté relativement croissante (même si parfois l’IA laisse à désirer et que des bombes explosent de nulle part) et un mixe gameplay/musique d’ambiance prenant !

L’histoire quant à elle n’est pas percutante car on connait le dénouement dès le départ. L’arrivée d’un infiltré de Skynet vient booster le programme et donner du peps à nos actions ! Quelques fois, souvent, les dialogues sont trop longs et les passer reste la meilleure option …

Test : Terminator: Resistance Enhanced sur PS5 réalisé par Herzekiel sur une version offerte par l’éditeur
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