Test : The Last Oricru sur PS5
Genre : RPG
Langues : Anglais Sous-titres : Allemand, Anglais, Français, Italien, Espagnol, Portugais, Polonais, Russe, Chinois
Développé par GoldKnights
Édité par Prime Matter
Sortie France : 13/10/2022
Prix : 39,99€ sur le PS Store
Taille : 23,45 Go version 1.001.000
Joueurs : 1-2 local/online
Age minimum : 16
SCENARIO
Une mort dans la matrice
Votre arrivée dans The Last Oricru sur PS5 commence par un geste qui deviendra vite une routine: votre mort. Revenant à la vie indéfiniment grâce à une ceinture futuriste, vous découvrez un monde médiéval avant-gardiste qui vous accueille avec bienveillance.
Votre qualité d’humain semble la bienvenue puisque l’on vous donne très vite un nom. Même si vous n’avez pas votre mot à dire, vous êtes désormais Silver. Futur héro de The Last Oricru d’après les dires du sage de la cité, le maniement de la lame commencera par un entraînement sur un pauvre prisonnier rat. Oui, les rats sont les ennemis du peuple qui va tout vous apprendre. Mais comme tout humain vous avez une conscience et il vous sera demandé de l’utiliser avant l’entraînement.
Certes on vous accueille et apprend les rudiments du combat mais après tout l’histoire que l’on vous sert est leur vision. Si l’arrivée de la Reine semble correspondre au sens de l’épopée, l’attaque du clan ennemi va changer la donne puisque vous allez vous retrouver seul dans ce bourbier. De quoi en profiter pour avoir la version des ennemis et pourquoi pas, les aider. À vous de choisir votre camp !
GAMEPLAY
Gameplay des Souls
Dès le premier combat de The Last Oricru sur PS5, les adeptes des productions From Software frémiront un peu. En effet, Silver maîtrise parfaitement l’esquive et la roulade. Tout comme il tient très bien un bouclier d’une main (ou la dague de Mana) et une arme dans l’autre. Et bien sûr avec une attaque légère et lourde.
Cibler les ennemis est très facile en pressant R3 et les indispensables fioles de soins sont accessibles en pressant triangle. Ensuite c’est à vous de faire évoluer les compétences de votre personnage à chacun de vos passage au feu de camp relais Vaisseau de The Last Oricru sur PS5.
L’évolution des catégories permettra d’utiliser de nouvelles armes ou bien une magie plus puissante. Silver deviendra ce que vous souhaitez mais n’oubliez pas qu’à chaque mort il faudra récupérer l’essence de votre précédent périple. En espérant que vous l’atteignez sans y laisser une nouvelle fois votre peau !
GRAPHISMES ET BANDE-SON
Titre uniquement Next-Gen, The Last Oricru sur PS5 peine pourtant à profiter de la puissance de la console. Bénéficiant de certaines textures de peau bien réalisées, il est difficile d’en prendre plein les yeux dans ce monde perdu à l’accent médiéval tant il paraît sortir de la génération précédente. Et ce ne sont ni les animations datées ni la direction artistique assez spéciale qui nous feront changer d’avis.
Côté son, le doublage anglais est aussi spécial que la DA. La voix aigue et simplette de Silver m’a fait penser à un Monty Python dans Sacrée Graal. Et vu l’absurdité de certaines répliques c’est plutôt un compliment mais cela ne garantit pas la qualité du contenu. Enfin, les mélodies de The Last Oricru sur PS5 passent au second plan malgré un côté héroïque lors de certains combats.
CONTENU ET DUREE DE VIE
Dark saoul
Proposant 2 niveaux de difficulté (histoire ou corsée), la courte aventure de The Last Oricru sur PS5 permet surtout de choisir certaines actions essentielles. Modifiant un peu le déroulement du jeu (le camp choisi ne vous attaquera pas jusqu’à une embrouille de votre part), cette possibilité est un point fort. Tout comme le mode 2 joueurs (local en écran scindé ou online) s’activant au point relais du Vaisseau. Sauf qu’à l’heure actuelle, il n’est pas possible qu’un inconnu rejoigne votre partie. De ce fait il faut impérativement inviter un ami.
Malgré ces bons points, on constate surtout une écriture difficile à cerner. Tentant des moments parodiques de son mentor, on est surpris de trouver un élément essentiel de l’histoire placé au milieu d’une conversation anodine. Difficile d’obtenir une bonne immersion d’autant plus que la mise en scène des cinématiques est aussi confuse que l’écriture. Lors d’une discussion les changements de plan sont fréquents sans apporter de plus value visuelle. Cela dessert même le jeu dans certains cas.
De plus la caméra in game bougeant en fonction de votre foulée, les joueurs sensibles à la cinétose comme moi vont vite chercher à désactiver cette feature. Chose malheureusement impossible car il n’y a pas d’options d’accessibilités.
CONCLUSION
Perdu dans un récit tentant de concilier humour et sérieux, The Last Oricru sur PS5 utilise un gameplay bien rodé à défaut d’offrir une mise en scène fluide. Même si vos choix changeront un peu le déroulement de l’aventure, il est difficile de se sentir concerné par le sort du héros Silver. Comme lui, on finit par se demander ce que l’on fait sur cette planète mais pour des raisons autres que la guerre qui y fait rage. Malgré l’absence remarquée d’options d’accessibilité, le mode 2 joueurs est tout de même le bienvenu apportant ainsi un peu de relation humaine dans un jeu qui peine à en donner. Et ce malgré son propos.
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