Test : The Outer Worlds Spacer’s Choice sur PS5

Test : The Outer Worlds Spacer's Choice Playstation 5

8.1

SCENARIO

7.5/10

GAMEPLAY

9.0/10

GRAPHISMES

9.0/10

BANDE-SON

7.5/10

CONTENU ET DUREE DE VIE

7.5/10

Les plus

  • Les graphismes améliorés
  • Les choix et les compétences
  • La variété des armes et armures
  • Les compagnons attachants
  • Les environnements de toute beauté

Les moins

  • Une gestion de l'inventaire un peu lourde
  • Peu de lieux à explorer
  • Dialogues un peu longs
  • Quelques (rares) bugs

Test : The Outer Worlds Spacer’s Choice sur PS5

Test : The Outer Worlds Spacer’s Choice sur PS5

Genre : FPS, RPG
Langues : Anglais Sous-titres : Multilingue
Développé par Obsidian Entertainment
Édité par Take Two Interactive
Sortie France : 07/03/2023
Prix : 59,99€ sur l’eShop
Taille : 62000,00 MB
Joueurs : 1
Age minimum : 18+

Site Web Officiel

SCENARIO

Pour faire patienter le joueur en attendant la suite du premier volet, les développeurs d’Obsidian Entertainement mettent à disposition une version très spéciale du jeu original : The Outer Worlds Spacer’s Choice. Trois ans et demi après la première mouture, les amateurs de FPS/RPG futuriste peuvent découvrir ou se replonger dans l’aventure haute en couleur de The Outer Worlds. Quelles sont donc les modifications apportées dans cette édition ?

Le scénario reste inchangé. Nous incarnons toujours un passager du vaisseau en dérive “L’Espoir”, réveillé de sa cryogénisation par Phineas Welles, un scientifique étrange. Ce dernier nous explique que le programme de colonisation d’Halcyon dont nous faisons partie a échoué, que notre sommeil en stase a duré 70 ans au lieu d’une dizaine d’années à l’origine, et que les colonies existantes sont en déclin à cause de l’incompétence des méga corporations.

Welles compte sur nous pour donner un nouvel élan à ce programme, en réparant notamment l’Espoir afin qu’il termine sa mission de colonisation. Nous allons donc de planètes en planètes récupérer les ressources nécessaires, rencontrons de précieux alliés et effectuons des actions qui peuvent à jamais changer le cours de l’histoire. Libre à nous de suivre le projet de Welles ou de le dénoncer, de faire prospérer une colonie ou de la détruire, de faire confiance à un PNJ ou de le rejeter.

Car le monde a beaucoup changé. Les robots terra-formeurs sont toujours sur place, les villages tentent de survivre et les maraudeurs font leur loi en essayant de s’accaparer les dernières ressources existantes. La vie n’est qu’un combat perpétuel pour la paix, l’argent ou le pouvoir tandis que les créatures autochtones s’arrangent pour décimer l’humain envahisseur.

GAMEPLAY

The Outer Worlds Spacer’s Choice nous transporte dans un monde futuriste postapocalyptique proche de Borderlands ou de Fallout New Vegas. Il hérite de l’aspect décalé et haut en couleur du premier, ainsi que du système de choix, de réputation et de compétences du second. En effet, dès le début de la partie, on créé son personnage, en lui attribuant des attributs physiques et mentaux. A nous de décider si notre héros sera plutôt fort, intelligent, ou charismatique.

Il faut ensuite dépenser des points dans des compétences particulières. Plutôt scientifique? Beau parleur? Amateur d’armes à feu ? Ou infiltré doué en crochetage et piratage informatique ? Sans oublier l’aptitude, les avantages mais aussi les défauts (faiblesse au plasma, paranoïa, phobie des robots…). Le choix est large et c’est ce qui fait tout l’intérêt de ce jeu. L’aventure sera différente à chaque run.

Nous évoluons ensuite dans un monde semi ouvert. Chaque planète a ses zones, plus ou moins vastes, et nous les explorons à notre guise. A ce titre, l’édition Spacer’s Choice réduit considérablement les temps de chargement entre chaque zone. L’intelligence artificielle des ennemis a également été revue, il est parfois plus difficile d’attaquer/de voler par surprise ou de se cacher, à moins d’avoir un bon niveau de discrétion. Ces petits changements mettent plus de piment à l’aventure et nous obligent à réfléchir un petit peu plus avant d’effectuer une action.

Pour être un bon combattant, il faut s’équiper ! Nous avons un large panel de tenues et de casques à ramasser sur le cadavre de nos adversaires ou à acheter (qui a dit voler?). De la même manière, il y a de très nombreuses armes, classées en 4 catégories : armes de corps à corps, armes de poing, armes longues et armes lourdes. Ces armes peuvent ensuite être bricolées ou modifiées, pour être encore plus mortelles (électriques, toxiques, plasma…). Attention à la gestion de l’inventaire, car notre personnage devient trop lourd s’il est trop chargé et ne peut donc plus courir.

Pour améliorer son stock et son efficacité, il peut être accompagné de 2 alliés. Chaque compagnon se spécialise dans un domaine particulier et a des attaques spéciales dévastatrices. Avant de partir en exploration, il est bon d’étudier les compétences de ses camarades pour ne pas être en difficulté en cas de coups durs.

Petite particularité de The Outer Worlds, la possibilité de ralentir le temps pendant quelques secondes. Présenté comme un effet secondaire de la cryogénisation de notre personnage, c’est un bonus indispensable permettant d’analyser nos ennemis pour tirer sur leurs points faibles. La durée de la distorsion temporelle (DTT dans le jeu) est plus ou moins longue en fonction des compétences ou des aliments ingérés. Le combattant ultime se doit toutefois de maîtriser cet effet !

Enfin, pour évoluer dans le jeu et avancer dans le scénario, il faut accomplir des quêtes (principales ou secondaires). Elles sont extrêmement variées, certaines complexes, et permettent d’en savoir plus sur le monde qui nous entoure. Les compétences de notre personnage sont un plus pour négocier avec les PNJ ou les influencer. Nos choix peuvent avoir un impact fort sur notre réputation et le déroulement du jeu, et certaines lignes de dialogues tendent à faire réagir nos compagnons. A l’instar des Fallout, The Outer Worlds est bavard et une bonne partie de l’intrigue réside dans les dialogues et la manière dont nous les menons.

GRAPHISMES ET BANDE-SON

La version Spacer’s Choice de The Outer Worlds met davantage l’emphase sur les améliorations graphiques. En effet, les environnements ont été revus ainsi que les couleurs, donnant un peu plus de réalisme à l’ensemble. Même si c’est toujours très chatoyant, il y a moins de saturation et plus de textures, rendant les espaces beaucoup plus visibles.

Du côté de la 3D, les personnages aussi gagnent en réalisme. Les animations et les différents bugs associés ont été corrigés. Nous avons également un mode performance permettant de monter à 60 fps ainsi que la 4K pour un rendu visuel de toute beauté. Enfin, un système de météo dynamique donne plus de vie aux planètes visitées, ainsi que le cycle jour/nuit. Qui ne se sentirait pas angoissé sur Monarque, en pleine nuit et par temps de pluie ?

Côté bande-son, le thème principal est épique et se suffit à lui-même. Car les musiques sont assez discrètes et se contentent de poser une ambiance sur chacune des planètes et des lieux visités. Les bruitages en général sont bien faits, avec des sons qui nous mettent sur nos gardes (les buits de pattes des fourmis ou des mantes). Les doublages sont en anglais et de qualité.

CONTENU ET DUREE DE VIE

The Outer Worlds aurait pu tomber dans le travers de beaucoup de RPG actuel. Celui de blinder le scénario d’innombrables quêtes pour allonger artificiellement la durée du jeu. Mais ce n’est pas le cas ! La quête principale est étonnamment courte. Il y a, en revanche, un certain nombres de quêtes secondaires mais facultatives. Les récompenses valent en revanche le coup, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Hormis cela, le fait de monter en niveau et de développer nos compétences permet de revenir dans des zones où nous n’excellions pas encore. L’édition Spacer’s Choice déverrouille d’ailleurs la possibilité d’atteindre le niveau 99. C’est en tout une trentaine d’heures qui s’offre aux joueurs. Une durée optimale pour un jeu de cette trempe, et c’est tant mieux.

The Outer Worlds Spacer’s Choice n’oublie pas d’intégrer les 2 DLC. Péril sur Gorgone (2020), où l’exploration d’une planète astéroïde nous mène sur les traces d’expériences scientifiques douteuses. Et Meurtre sur Eridan (2021), avec une enquête policière déjantée sur une planète gazeuse et de nombreux rebondissements. Ces DLC sont courts (5-6 heures chacun) et sont quelque peu prévisibles, mais ils sont bien menés et jouissent d’une très belle écriture. Ce serait dommage de ne pas les tester également !

CONCLUSION

The Outer Worlds Spacer’s Choice sur PS5 est l’édition ultime pour explorer les colonies d’Halcyon. Coloré et réaliste, bourré d’humour et de références à la pop culture, équilibré et intelligent dans son écriture, il embarque le joueur dans un monde en déclin où les intérêts des uns font le malheur des autres. Les améliorations graphiques permettent de mieux s’immerger dans l’aventure, avec un gameplay toujours aux petits oignons. Recommandé pour les amateurs du genre !

Test : The Outer Worlds Spacer’s Choice sur PS5 réalisé par Tiphie sur une version offerte par l’éditeur
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