Test : Dragon Ball Z: Kakarot sur PS5

Test : Dragon Ball Z: Kakarot sur PS5

7.8

SCENARIO

7.5/10

GAMEPLAY

6.5/10

GRAPHISMES

8.0/10

BANDE-SON

8.0/10

CONTENU ET DUREE DE VIE

9.0/10

Les plus

  • Le fan service au top
  • Respect de l'animé original
  • Un énorme contenu
  • La possibilité d'aller et venir dans les DLC

Les moins

  • Déroulement des quêtes vite redondant
  • La DualSense trop timide
  • Peu de variété dans les mini-jeux

Test : Dragon Ball Z: Kakarot sur PS5

Test : Dragon Ball Z: Kakarot sur PS5

Genre : Action, Aventure, RPG
Langues : Anglais, Japonais Sous-titres : Allemand, Anglais, Arabe, Espagnol, Français, Italien, Polonais, Russe
Développé par CyberConnect2
Édité par BANDAI NAMCO ENTERTAINMENT EUROPE
Sortie France : 13/01/2023
Prix : 69,99€ sur le PS Store, 29,99€ version boîte
Taille : 41,33 Go version 1.001.001 (DLC compris)
Joueurs : 1 – 2 online uniquement pour le jeu de cartes
Age minimum : 12

Site Web Officiel

SCENARIO

Du Club Do’ à la PS5, Kakarot rend toujours aimable

Pierre angulaire du manga, la saga Dragon Ball d’Akira Toriyama a ravi toute une génération lors de sa diffusion. En effet, elle a fait aussi bien les beaux jours de l’émission culte le Club Dorothée qu’indigner une partie de la population. Pourtant censurée (comme le jeu), la violence des épisodes de Dragon Ball Z a été pointée du doigt. En vain puisque sa diffusion a continué pour le plus grand bonheur de toute une génération. 33 ans plus tard, Dragon Ball Z: Kakarot sur PS5 reprend la même trame qu’à l’époque. Marié à Chichi, le grand et vaillant Son Goku n’a toujours qu’une idée en tête en plus d’avoir constamment faim.

Souhaitant toujours affiner sa technique et acquérir un plus grand pouvoir pour pouvoir faire le bien, il ne lésine pas sur l’entraînement. Accompagné de son fils San Gohan, il voyage un peu partout ne se doutant pas qu’un puissant ennemi du nom de Raditz va venir perturber ce bonheur.

S’il faut avoir le cœur pur pour utiliser le nuage magique, Raditz en sera loin. Et ce malgré le lien de parenté qui l’unit avec Son Goku. Et oui, ils sont frères et guerriers Saiyens: ils portent donc un nom de légume !

Envoyé très jeune sur terre pour la conquérir, Son Goku a tout oublié y compris son nom saiyen: Kakarot. Dès lors, un des 2 frères est de trop sur terre. Il va falloir se surpasser pour anéantir cette première menace.

GAMEPLAY

Une recette 100% Action-RPG

Commençons par la partie combat de Dragon Ball Z: Kakarot sur PS5. Dès qu’il se déclenche, votre personnage passe automatiquement en mode vol (vous raserez uniquement le sol). Cibler un adversaire (R3) est vivement recommandé afin de le rejoindre avec une super accélération (L3). De quoi l’attaquer au corp à corp très facilement (bouton O à marteler) afin de le faire valdinguer dans le décors pour enchaîner avec une attaque Kikoha simple ou spéciale.

Suivant sa taille il vaut mieux rester à distance

L’utilisation de Kikoha videra évidemment votre jauge de Ki. À vous de la recharger lors d’un moment “calme” du combat. Bien sûr la garde est possible tout comme la téléportation qui s’avère être bien plus salvatrice. Pas besoin d’entrer des combinaisons pour les attaques spéciales: il suffit d’appuyer sur L1 + une des 4 touches assignées à un super pouvoir. Idem pour les soutiens (si vous combattez à plusieurs) ou pour se transformer: ce sera le bouton R1. Très facile d’accès en raison de ses 2 seuls boutons d’attaque, le côté technique des combats est mis en retrait. Oui mais c’est sans compter l’évolution des personnages façon RPG. Au fil de votre montée d’expérience, votre personnage pourra débloquer (grâce à l’entrainement sur l’île de Tortue Géniale) ainsi qu’acheter des combos/attaques Kikoha de niveaux supérieurs en échange d’orbes Z.

Chaque personnage jouable a un arbre plus ou moins grand

Votre montée d’Exp se fait en remportant des combats ainsi qu’en réalisant des quêtes annexes. Vous en trouverez en vous baladant dans les larges niveaux, à fouiller de fond en comble pour dénicher toutes les différentes orbes Z. Mais ce n’est pas tout: les médailles D jouent aussi un rôle dans la montée d’Exp. Bref ne négligez rien si vous souhaitez évoluer rapidement.

Et surtout tenez bon quoiqu’il arrive !

GRAPHISMES ET BANDE-SON

Conforme à l’original

La HD de Dragon Ball Z: Kakarot sur PS5 rend hommage à l’œuvre originale. Alors oui on peut trouver les décors un peu vides accompagnés de textures simples dont certaines “pop” un peu au dernier moment (même en mode Graphique). Et bien je vous dirais comme l’animé des années 90. De ce fait le rendu est propre, fidèle à l’original et touche en plein cœur la fibre nostalgique. Et dans un 60 fps quasi-constant.

La rencontre avec Kaïo

Les divers effets d’explosion écarquillent bien les rétines pendant que les oreilles retrouvent tous les différents instrumentaux héroïques de l’époque. La chanson originale du générique japonais répond présente mais pas la version française d’Ariane. Moquez-vous mais quitte à jouer la carte de la nostalgie à fond, autant la rajouter. Ou pas ! Ensuite vous avez le choix entre les voix japonaises (Masako Nozawa, âgée de 86 ans, interprète toujours Kakarot !) ou anglaises. Au final les fans et les puristes seront vraiment comblés. En revanche la DualSense reste très timide puisque malgré les vibrations activées, rien ne vibre durant les combats. Par contre j’ai sursauté lorsque le premier message mental de Kaïo est sorti du haut-parleur.

CONTENU ET DUREE DE VIE

Souhait exaucé pour les fans

L’intégralité des épisodes de la saga Dragon Ball Z (plus de 250, rien que ça) sont à revivre DualSense en mains sur PS5. En plus du personnage emblématique de Kakarot, l’aventure principale permet de contrôler d’autres combattants de la saga. Découvrir la carte du monde et ses nombreux défis/secrets dépassera facilement la quarantaine d’heure.

Une infime partie d’une map

Inutile de compter les heures si vous voulez tout débloquer tant l’encyclopédie semble interminable. Et puis n’oubliez pas que la terre n’est pas le seul terrain de combat, il faudra également chercher les Dragon Ball sur Namek. Dans tous les cas, il y aura beaucoup de farming entre les combats. Aussi bien pour les indispensables orbes Z que pour les différents minerais ou aliments nécessaires à la confection d’objets ou recettes de cuisines. C’est cette partie qui risque de devenir redondante pour certains joueurs même si les sensations de vol sont vraiment bonnes.

Y compris sur sur le pilier de Tao Pai Pai

Pêcher ou faire une course en taxi vous fera sourire au début mais sur le long terme vous risquez de le perdre. Du côté de la difficulté, 3 modes sont disponibles (à changer à la volée si besoin) afin que chacun se fasse sa propre expérience. Même si en difficile on regrette un peu que les adversaires ont un effet sac à PV que techniquement plus malin.

Les ennemis principaux ont 5 barres de vie…

Mais cela permettra surtout d’affiner sa gestion d’équipes/objets/emblèmes d’âme car elle peut vite devenir un plus durant les combats. Sans oublier les DLC qui vous donneront accès à de nouveaux emblèmes d’âme.

Du rab de Kakarot

Si vous optez pour les DLC, ceux-ci seront accessibles directement dans le menu Extensions. Totalement indépendants de l’histoire, ils vous permettront de découvrir de nouvelles transformations durant le déroulement des histoires supplémentaires (les arcs narratifs sont décrits en bas de ce lien). Même si le jeu propose plusieurs slots de sauvegarde, il est tout à fait possible de sauvegarder sur un seul emplacement pour la simple et bonne raison que l’on peut quitter un DLC sans l’avoir terminé (et le reprendre plus tard à l’endroit même où on l’a quitté). En effet les maps supplémentaires peuvent contenir un ou plusieurs points de retour à l’histoire principale. Mais pourquoi diable quitter un DLC en cours ? Et bien d’abord pour contenter les joueurs qui le désire mais surtout afin d’utiliser les nouveaux emblèmes d’âmes débloqués (et seulement eux) dans l’histoire principale.

Bien placés sur l’un des 7 plateaux communautaires, ces emblèmes d’âmes vous apporteront des bonus non négligeables durant l’histoire principale. Ne comptez cependant pas rouler sur le jeu, je parle bien de bonus supplémentaires comme un % de ki augmenté, une plus grande chance de trouver des matériaux rares ou encore des effets de recettes considérablement rallongés. Tout comme la durée de vie du jeu se verra augmenter de plusieurs dizaines d’heures afin de rassasier les plus gourmands.

Comme son père: un ventre sans fond

Pour finir, des affrontements en ligne (classés, tournois ou tranquilles) ne sont possibles que pour le jeu de cartes stratégique Dragon Ball Card Warriors. Véritable jeu à part entière, il est accessible soit dans le menu principal soit sur des bornes d’arcade disposées dans les maps. Stratégie et rapidité seront de rigueur dans ces combats au tour par tour.

CONCLUSION

Véritable buffet à volonté de scènes cultes pour toutes les catégories de joueurs-fans, Dragon Ball Z: Kakarot sur PS5 oublie de se transformer en Super Saiyan du gameplay. En effet, le fan service ne cache pas une boucle de gameplay qui aurait pu évoluer en même temps que nos Supers Guerriers. Qu’importe, la marmite de contenu est énorme et le plaisir d’incarner des héros surpuissants est bien présent. La touche de gestion d’équipe est bienvenue tout comme les bonus apportés par les emblèmes d’âme. La gestion des DLC est appréciable permettant ainsi de prolonger l’aventure sans se prendre la tête. À défaut d’être magique, Dragon Ball Z: Kakarot nous transporte sur un confortable nuage nostalgique évitant toutes prises de risque.

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Test : Dragon Ball Z: Kakarot sur PS5 réalisé par Pascal84 sur une version offerte par l’éditeur
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