Test : RESIDENT EVIL 4 Remake sur PS5

Test : RESIDENT EVIL 4 REMAKE sur Playstation 5

47.00 Euros
8.7

SCENARIO

9.0/10

GAMEPLAY

8.5/10

GRAPHISMES

9.0/10

BANDE-SON

9.0/10

CONTENU ET DUREE DE VIE

8.0/10

Les plus

  • Une explosion visuelle
  • Du contenu exclusif
  • Des personnages charismatiques

Les moins

  • Un système d'esquive à améliorer
  • Plus d'ennemis que de balles
  • Une Ashley plus fardeau qu'autre chose

Test : RESIDENT EVIL 4 Remake sur PS5

Test : RESIDENT EVIL 4 Remake sur PS5

 

Genre : Action, Aventure, Horreur Langues : Allemand, anglais, espagnol, chinois, français, russe, italien, japonais, portugais

Sous-titres : Allemand, anglais, espagnol, chinois, français, russe, italien, japonais, portugais, arabe, coréen 

Développé par CAPCOM
Édité par CAPCOM
Sortie France : 24/03/2023
Prix : 69.99€ sur l’eShop, 47€ version boîte

Taille : 58900, MB
Joueurs : 1
Age minimum : 18

Site Web Officiel

SCENARIO

Un peu d’histoire

Raccoon City, petite ville industrielle du Midwest des Etats-Unis d’Amérique, accueillait l’un des laboratoires de recherche de la firme Umbrella Corporation.

Cette dernière menait des expériences sur diverses souches du Virus Progenitor, ayant la capacité de déclencher des mutations génétiques chez les individus infectés. Umbrella Corporation aboutit finalement à la création d’un virus parasitaire, le Virus-T.

Lors d’un événement militaire, organisé par Umbrella Corporation, des fioles de ce virus se sont écrasées au sol répandant leur contenu à travers les canalisations du laboratoire et par la suite dans celles de la ville.

Face à cette catastrophe biologique sans précédent survenue à Raccoon City, Umbrella Corporation fut reconnue coupable de ses atrocités et démantelée par les autorités.

Le sort de la ville ne fut guère plus clément. Le congrès américain, accompagné de personnages importants, décida, après approbation du président, de lancer un missile équipé d’une ogive thermobarique en direction de la ville, dans l’unique but de définitivement la « stériliser ». Ce plan d’action permit au virus d’être placé en quarantaine.

Une histoire sans fin

Après les événements, l’ancien agent des forces spéciales Leon S. Kennedy, assigné aux Services Secrets des États-Unis, se voit confier une nouvelle mission en Europe. Quelques années auront suffi à ce « bleu » pour gravir les échelons.

La fille du président, Ashley Graham est portée disparue et tout laisse à penser qu’une organisation l’a enlevé dans un but inconnu à ce jour.

C’est en Espagne que l’histoire débute. Léon, qui est en charge de cette mission, est accompagné de deux agents de police afin de le guider dans une région qualifiée de “suspecte” par les autorités.

Un sentiment d’insécurité plane sur la ville dans laquelle ils se trouvent et rapidement des locaux (infectés du virus parasitaire) viennent accueillir notre protagoniste. Après plusieurs coups de feu, l’organisation ennemie se dévoile : Los Illuminados.

GAMEPLAY

L’obscurité réduit la cécité

L’éditeur, pour son quatrième volet, conserve les éléments clés qui ont fait le succès de Resident Evil : une atmosphère sombre et angoissante et des ennemis plus ou moins charismatiques qui accapareront vos cauchemars.

Votre héros, Léon, ne prendra pas de vacances en Espagne ! Rangez votre maillot de bain, sortez votre traducteur, un pistolet chargé à bloc, une carte d’exploration et armez-vous de courage !

La première partie de votre aventure se déroule dans un village espagnol, rustre et angoissant. L’insalubrité environnante accompagnera vos déplacements et les habitants du village se verront contraint d’essuyer vos balles !

La seconde partie se déroule au sein d’un joli château ou l’ambiance est imprégnée d’une culture médiévale. Autant vous prévenir, vous ne serez pas reçu comme un(e) prince(sse)! Cette fois-ci, ce sont les moines du culte qui vous chasseront à grand coup de faux, cachés derrière leur protection médiévale !

Enfin la troisième partie se déroule sur une île, plus précisément un campement militaire, au sein de laquelle l’environnement technologique a clairement évolué : retour à la modernité. Ce dernier profite également à vos ennemis et on ressent un réel changement dans leur façon de vous accueillir !

Ce petit truc en plus

Avec la première sortie de Resident Evil 4 (2005), Capcom avait décidé de modifier complètement le système de combat du jeu en intégrant le tir à la troisième personne.

Contrairement aux épisodes précédents de la série, le jeu est entièrement basé sur l’action. Le contrôle de Léon avec cet angle de vue permet d’accroître l’immersion. La maniabilité, la réflexion et l’exécution d’actions ne laissent pas le temps au joueur de rêvasser.

Hors combat, notre héros charismatique peut interagir avec les décors : destruction ou activation d’éléments voire résolution d’énigmes (une principale et une facultative par chapitre).

Contrairement à la version initiale et remastered, où le choix d’actions en combat était (presque) limité, la version remake apporte son lot d’améliorations : pas besoin d’une action pour se retourner, la jouabilité de Léon est plus fluide, on peut s’accroupir, on peut se déplacer et tirer en même temps, etc. La caméra n’était souvent pas optimale lors des déplacements et les gestes devenaient saccadés voire imprécis, ce qui a été corrigé en grande partie avec le remake (si vous avez suffisamment de visibilité).

On regrette toujours qu’il ne puisse pas rouler pour esquiver (par exemple), mais aux mini boss et boss de zone, vous aurez une Quick Time Event (QTE : actions contextuelles) pour parer sur le bon timing (salto arrière!). Contrairement aux précédents opus, moins de QTE sont présents, mais on se retrouve avec plus d’ennemis, voire des nouveaux (salut le Minotaure) !

Aussi, les couteaux seront désormais votre (meilleur) moyen de parer / stopper un ennemi s’il se jette sur vous, utilise une arme tranchante ou kidnappe Ashley. Redoutable arme d’assassinat également ! Attention à leur durabilité…

GRAPHISMES ET BANDE-SON

Quid du remake ?

La direction artistique, de ce titre (en mode Remake), a complétement changé la donne et les failles visuelles présentes lors de la sortie du jeu en 2005, mais également de la version Remaster sortie en 2019 !

Capcom nous (re)présente un titre propre et net qui reprend les codes de l’anti-aliasing, offrant au joueur un meilleur rendu graphique avec moins de pixels, de bruits numérique indésirables et des effets / textures des plus réalistes. Cela se ressent principalement sur les designs environnementaux (décors 3D, ambiance plus sombre, objets dynamiques et rendu plus immersif) et les personnages (alliés charmants à charmeurs jusqu’aux ennemis toujours plus effrayants et dévastateurs).

Chaque cinématique est dotée graphiquement d’une explosion visuelle, encore plus pour les joueurs ayant finalisés l’aventure sur les versions classiques et remaster ! C’est une madeleine de Proust aux saveurs modernes.

Les effets, quant à eux, qu’ils soient de feu, de tirs ou de sang sont là pour vous rappeler que vous jouez maintenant sur une console Next-génération et que PEGI 18 n’est pas inscrit pour faire joli ! Outre les effluves en tout genre, quelques zones vous obligeront à jouer dans la pénombre, si vous souhaitez percevoir chacun des éléments environnementaux … et c’est peut-être le but recherché finalement !

Deux têtes bien faites pour une immersion réussie

La conception sonore est un élément souvent négligé et sous-estimé de nombreux jeux, mais c’est un élément que les studios CAPCOM prennent très au sérieux, surtout dans des environnements comme Resident Evil où la construction de la peur et de la tension doivent être prédominantes!

Les maîtres et concepteurs de cet opus sont Hiroshi Tamura : directeur sonore et Kota Suzuki : compositeur principal. Tous deux ont porté attention aux détails et au réalisme des sons environnementaux, pour accroître l’immersion des joueurs dans cet univers. Ils indiquent même que “30% des sons et des musiques sont issus, modifiés et arrangés de l’original. Les 70 % restants sont nouveaux”.

CONTENU ET DUREE DE VIE

C’est reparti pour l’aventure

Resident Evil 4 propose au joueur de se déplacer librement à travers la carte, elle-même délimitée par 3 grandes zones (le village, le château et l’île). Entre le scénario, les ennemis (classiques, mini boss et boss), l’exploration et les énigmes proposées par le jeu (+ des nouvelles), il vous faudra, au minimum, réaliser une vingtaine d’heures pour finir la trame principale (en fonction du mode de difficulté choisi évidemment).

Face à certains opposants vos armes, seules, ne suffiront pas. Une stratégie élaborée au préalable sera la clef de vos victoires. Heureusement pour nous, l’éditeur a semé de nombreux points de sauvegarde sur la carte. Avec la version remake, vous avez également des sauvegardes automatiques pour les moins sportifs d’entre nous.

L’histoire, quant à elle, est énoncée par les cinématiques, les cut-scenes interactives, les échanges téléphoniques entre Léon et son employeur (qui, d’ailleurs, se font maintenant via votre manette PS5) et des documents que vous trouverez au fil de votre aventure, si vous ouvrez l’œil…

Les compagnons du devoir

Rapidement, vous rencontrerez des personnages, dotés d’objectifs personnels, qui partageront votre lutte contre les forces du mal. Deux d’entre eux retiennent particulièrement notre attention :

  • Le marchand d’armes : présent depuis la version remaster, il devient votre meilleur allié dans l’aventure. Il permet d’acheter de l’équipement, des outils de fusion et un système d’optimisation d’armes. Pour cela, l’argent gagné en jeu – les pesetas – vous sera très utile. Avec la version remake, il devient également marchands de spinelles : éléments que vous collecter en réalisant des quêtes dans chaque niveau, qui sont à échanger contre des objets (en grande partie) inédits !

  • Ashley Graham : votre cible, la fille du président. Malheureusement pour vous elle ne sera pas un allié utile. Présente dans une bonne moitié du jeu, il faudra la protéger des griffes de vos adversaires et si elle meurt cela signifie le Game Over… Pourquoi ne lui donne-t-on pas une arme, elle a deux mains, deux bras, je ne comprends pas !

Et l’attirail dans tout ça ?

Dans ce titre, votre inventaire de combat sera matérialisé par une mallette que « portera » Léon. Sa capacité dépendra de sa taille (extension avec le marchand) et des objets (cases) qui la compose. Vous devriez vous en sortir si vous êtes bons à Tetris ! Pensez également à fusionner différentes herbes en fioles qui restaurent votre vie, voire qui agrandissent votre barre de santé !

La première possédera une dizaine de compartiments dans lesquels vous pourrez y placer des objets de premiers secours, des grenades, deux ou trois consommables et bien évidemment votre première arme : le pistolet. Il s’en suivra le fusil à pompe/chasse, la mitraillette, le lance-roquettes, et plus si affinités.

Tout est une question de précision

Resident Evil 4 Remake possède trois (puis quatre) niveaux de difficultés en début de partie : assisté, standard et hardcore (puis professionnel). Si vous êtes novices en la matière, mieux vaut ne pas louper le coche, car le mode standard ne vous fera pas de cadeau !

La maniabilité et la réflexion permettront de comprendre et d’anticiper les actions de vos ennemis. Meilleure sera votre esquive (ou votre retraite), plus vous survivrez et plus vite vous avancerez dans le scénario.

La précision et la puissance de tir, elles, identifieront les points faibles de l’ennemi afin de pouvoir s’en débarrasser rapidement, à moindre frais.

Vous pouvez également vous entrainer à tirer grâce au mini-jeu du stand de tir, qui permet également de gagner des récompenses (personnalisation de la mallette et bonus plus ou moins intéressants selon le rang obtenu).

CONCLUSION

La franchise Resident Evil a dû essuyer des critiques grandissantes au sujet de l’immobilisme du gameplay des versions précédentes.

Avec le numéro 4, Capcom inaugure un tournant pour la saga en plaçant la caméra “par-dessus l’épaule”. Cet acte a défini un nouveau départ, une nouvelle façon de jouer plus immersive et orientée “action” qui fut acclamée par les joueurs et la critique. Alors autant vous dire que la version remake est une pépite à ne pas manquer !

Resident Evil 4 est devenu l’un des jeux majeurs de ce début du XXIème siècle, en redéfinissant deux genres : le tir à la troisième personne et le Survival Horror.

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Test : Resident Evil 4 Remake sur PS5 réalisé par HERZEKIEL sur une version offerte par l’éditeur
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