Test : Vampire: The Masquerade – Swansong sur PS5

Test : Vampire: The Masquerade - Swansong sur PlayStation 5

7.9

SCENARIO

8.5/10

GAMEPLAY

8.5/10

GRAPHISMES

6.5/10

BANDE-SON

7.5/10

CONTENU ET DUREE DE VIE

8.5/10

Les plus

  • Un univers prenant
  • Des chapitres aux multiples possibilités
  • 3 personnages différents tout en étant complémentaires
  • Une bonne rejouabilité

Les moins

  • La petite taille des sous-titres
  • Une technique datée

Test : Vampire: The Masquerade – Swansong sur PS5

Test : Vampire: The Masquerade – Swansong sur PS5

Genre : RPG
Langues : Anglais Sous-titres : Anglais, Allemand, Espagnol, Français, Italien, Polonais, Portugais, Russe
Développé par Big Bad Wolf
Édité par NACON SA
Sortie France : 19/05/2022
Prix : 59,99€ sur le PS Store, 59,99€ version boîte
Taille : 23,2 Go Version 1.002.000
Joueurs : 1
Age minimum : 18

Site Web Officiel

SCENARIO

Le Prince de Boston

Septembre 2019, tous les clans de vampires sont sur les dents. En effet, le code Rouge vient d’être activé imposant à tous les représentants des fratries de rejoindre le bureau du Prince Hazel. Tenant les diverses factions comme elle le peut, cette dernière joue aussi un double rôle assumé auprès des mages du sang de la Chantrie d’Hartford. Et pour cause: cela lui permet de contrôler le marché du sang. Et oui malgré des descendants Antédiluviens, les vampires se sont adaptés à tous les modes de vie de notre société. Y compris au pire tout en gardant un look gothique-punk.

Se soucie-t-elle vraiment de cela ?

Si le Prince donne les directives, ce sera à vous de choisir de les suivre (ou non) sous les traits de 3 personnages au passé bien différent. Ce qui vous donne 3 fois plus de chance d’assouvir son emprise. Ou de la décevoir.

Du sang dans les peines

Emem, Leysha et Galeb font parties de la Camarilla. Principale structure de la société vampirique, elle se découpe en clans. Vous en apprendrez plus en fouillant les 4 coins de l’appartement du Prince à travers les yeux de chacun. Si Emem et Galeb font preuve de sang-froid, du moins en apparence, la torturée Leysha est accompagnée par sa fille Halsey. En plus de vos états d’âmes et de la bête qui sommeille en vous, vous devrez en apprendre plus sur la situation. Et vous serez très vite confronté au premier dilemme de l’aventure.

Il n’y a pas de bon ou mauvais choix, c’est notre choix.

À tour de rôle manipulé ou manipulateur, une chose est sûre: vous aurez besoin de sang pour en voir le bout.

GAMEPLAY

Boire un cou

Élément de gameplay essentiel, la jauge de faim soif se remplira à chaque première utilisation de pouvoir surnaturel. De la Célérité d’Emem (déplacement rapide) en passant par le Masque de Leysha (invisibilité ou déguisement), toutes les occasions seront bonnes pour la remplir un peu. Et il faudra impérativement garder un œil sur cette jauge mauve car une fois pleine il se peut que la bête en vous se réveille. Ou tout simplement que vous ne puissiez plus utiliser votre pouvoir.

Ma jauge est presque pleine

Pour étancher votre soif, rien de plus simple. Tout d’abord trouver une pièce discrète arborant un logo vert comme ci dessus, puis jetez vous sur le premier Calice venu !

Le Calice est juste un humain. Ou un animal assez proche…

Soit vous le destinez à une mort tragique en lui buvant tout son sang et faite grimper la suspicion (partagée par les 3 personnages) car, tôt ou tard, le corps sera retrouvé. Soit vous l’épargnez en ne buvant qu’une partie. Mais bon, comme vous pourrez revenir le vider, sa vie ne tiendra vraiment qu’à votre façon de jouer.

Enquête et narration

Inspecter les lieux sera essentiel. D’abord parce que vous vous débarrasserez des preuves annonçant l’existence des vampires, mais surtout pour accumuler assez de connaissance pour remporter les confrontations verbales. En plus de regarder chaque objet ou de pirater des ordinateurs si vous en avez la compétence, utiliser l’Auspex (la touche L1) sera primordial pour suivre des pistes.

Sans se laisser distraire par un peu de shibari

Chaque odeur ou visualisation apportera son lot de découverte, et ce sera à vous de les retenir afin de les ressortir au bon moment pour faire pencher la balance en votre faveur.

Il me restait une chance de le rassurer. Spoiler: raté !

Pour vous aider dans cette tâche pas toujours facile, la composante RPG vous permettra de faire évoluer votre personnage dans différents domaines. Défini par un des 4 caractères que vous lui avez attribué au départ, l’arbre de compétence variera et évoluera en conséquence.

Évitez de prendre 3 fois le même caractère

Vos aptitudes débloquées consommeront des points d’action (jauge bleue) ou augmenteront la jauge de soif, mais gardez en tête que votre personnage ne pourra pas tout faire. À vous de privilégier le domaine qui vous intéresse pour progresser comme vous le sentez. Enfin comme vous le sentez…disons qu’il faut d’abord gagner assez de points de caractère en fin de scène pour les dépenser comme bon vous semble. Et cela dépendra de vos choix !

GRAPHISMES ET BANDE-SON

Dent cassée

Si les vampires ne prennent pas une ride, le rendu graphique en a pris quelques unes. Sans être désagréable visuellement, on remarque très vite que les animations des personnages nous renvoient sur une génération précédente. Et un peu plus loin sur les animations faciales qui peinent à faire transparaître des émotions (l’expression de surprise est…surprenante !). Techniquement daté, le design global est tout de même réussi y compris dans les passages surnaturels ou gores.

Mais je préfère vous montrer un bureau

En revanche le doublage en anglais est convaincant, nous impliquant grandement dans l’aventure. On regrette que les compositions musicales (de bonnes qualités) accompagnant quelques scènes soient mises en retrait. Et ce même si vous mettez les paramètres sonores au max dans les options. Par la même occasion, on aimerait aussi mettre la taille des sous-titres sur très grande. Mais cette option n’est malheureusement pas au menu.

Un souvenir qui a quand-même besoin de sous-titres

Ce rendu oldgen ne gâche en rien tout l’intérêt du titre qui laisse la part belle à sa narration.

CONTENU ET DUREE DE VIE

Le champ des possibles

Vampire: The Masquerade – Swansong se révèle être étonnant dans le déroulement de ses actes. Si l’histoire conserve son fil rouge à travers les désirs du Prince, le jeu offre d’étonnantes possibilités pour espérer apercevoir le chant du cygne. Bien sûr, je vous recommande fortement de boucler votre premier passage (une quinzaine d’heures) avant de vouloir repartir dans les chapitres déjà “survolés”. Et ce n’est pas péjoratif vu les possibilités offertes. Entre les choix de missions, obéir aux ordres aveuglement ou bien de n’en faire qu’à votre tête, une enquête approfondie des lieux peut aussi déclencher une nouvelle issue qui va radicalement changer la fin du chapitre.

Il faut tenter

De plus, si votre bête se réveille à un moment clef, il se peut que votre stratégie tombe à l’eau. Tout comme assouvir un besoin de curiosité peut, dans le meilleur des cas vous faire perdre une confrontation.

Et dans le pire des cas, vous repartirez avec un “cadeau”

Sa narration offre de nombreux embranchements, nous faisant vite oublier sa technique défaillante. On prend du plaisir à explorer les différentes voies aux dénouements souvent étonnants.  Il se peut même que vous ne voyez aucune des 2 captures d’écran durant votre première partie. De plus, le jeu propose 3 personnages aux pouvoirs bien distincts ayant tous un passé complexe. Au final c’est une belle surprise mais aussi une belle prouesse pour le jeune studio français Big Bad Wolf.

Un lore tentaculaire

Née dans les années 90, la franchise Vampire: The Masquerade possède un univers dense. Traversant les époques sous différents types de gameplay, son histoire n’a cependant pas perdu en complexité. Et dès le premier chapitre, les néophytes risquent de patauger au milieu de ces immortels à la hiérarchie rappelant le système mafieux. Ils pourront compter sur le Codex, véritable encyclopédie du lore qui se mettra à jour au fil de vos découvertes.

 

Accessible en pressant le pavé tactile, sa consultation enlèvera des interrogations sur les personnages rencontrés. En plus de conserver une petite taille de typo, le système de navigation mériterait un peu plus de clarté. Mais les informations données sont de qualités et c’est l’essentiel. Cela vous aidera peut-être à déterminer une action future devant un personnage. Petit plus, la sauvegarde automatique permet de reprendre à l’endroit même où vous l’avez quitté de façon propre via le menu.

CONCLUSION

Belle surprise dans le domaine RPG narratif, Vampire: The Masquerade – Swansong sur PS5 est une réussite dans son déroulement. Venant techniquement d’une autre époque, la qualité de son écriture aux multiples embranchements en font une petite perle dans son domaine. Si incarner 3 personnages bien différents rend votre premier voyage prenant, il sera nécessaire d’y revenir boire tout son potentiel jusqu’à sa dernière goutte de sang.

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Test : Vampire: The Masquerade – Swansong sur PS5 réalisé par Pascal84 sur une version offerte par l’éditeur
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