Test : The Lord of the Rings: Gollum sur PS5

Test : The Lord of the Rings: Gollum sur PS5

5.4

SCENARIO

7.0/10

GAMEPLAY

4.5/10

GRAPHISMES

4.5/10

BANDE-SON

7.0/10

CONTENU ET DUREE DE VIE

4.0/10

Les plus

  • La personnalité de Gollum
  • L'histoire et la bande son restent sympathiques

Les moins

  • Vraiment trop long
  • Des bugs à foison
  • Très inégal graphiquement
  • Gameplay vite redondant

Test : The Lord of the Rings: Gollum sur PS5

Genre : Aventure
Langues : Anglais, Allemand Sous-titres : Allemand, Anglais, Chinois, Coréen, Espagnol, Français, Italien, Japonais, Polonais, Portugais, Russe, Turc
Développé par Daedalic Entertainment
Édité par Nacon SA
Sortie France : 25/05/2023
Prix : 59,99€ sur le PS Store, 39,49€ version boîte 
Taille : 19,22 Go version 1.003.000
Joueur : 1
Age minimum : 16

Site Web Officiel

SCENARIO

Quitter son terrier pour rejoindre son trésor

The Lord of the Rings: Gollum sur PS5 met en lumière le personnage complexe et torturé de Gollum. Loin d’être le personnage le plus plaisant de la saga initiée par l’écrivain britannique J.R.R. Tolkien, il n’en reste pas moins énigmatique tant par son physique que par sa personnalité. En effet, Gollum a littéralement été rongé par l’Anneau au point de devenir une vile créature à la double personnalité.  Il est de nouveau temps pour vous de quitter votre repaire afin de retrouver ce précieux qui vous obsède tant. Mais vous allez vite vous faire capturer par un magicien voulant absolument savoir toute votre histoire.

N’ayant aucun moyen de vous échapper, vous allez raconter en détail votre périple. Et celui-ci n’est pas de tout repos car vous avez échappé à bon nombre d’ennemis prestigieux de la Terre du Milieu. Et oui, Gollum n’a pratiquement que des ennemis. En même temps son caractère si particulier est difficile à cerner. Jonglant sans cesse entre Gollum et Sméagol, vous allez vite devoir prendre parti sur qui suivre !

Y’en a-t-il un plus équilibré que l’autre ?

Après une brève introduction plutôt calme, vous allez vite regretter la belle cellule offerte par le magicien. Effectivement, la prison des Orques qu’il va décrire n’était pas un club de vacances. Et ce n’est que le début de l’aventure…

GAMEPLAY

Le livre de l’Anneau

Aussi agile que Mowgli sans la force de Tarzan, Gollum a un talent inné pour les acrobaties. Son corps frêle lui permet de s’accrocher, de nager, de courir (également sur les murs) ou encore de virevolter afin de se sortir des pièges offerts par les niveaux traversés.

En plus d’une barre de vie, une jauge d’endurance se videra si ses pieds sont dans le vide ou bien s’il court trop. Il faudra donc être vif et ne pas tarder à trouver une solution afin d’éviter une chute probablement mortelle. Fatalement, ce petit corps ne permet pas de se battre. Mais vous pouvez tout de même tuer un ennemi en passant par derrière. Cela demandera vraiment trop de temps, c’est pour cela qu’il sera préférable de lancer des pierres afin de créer des diversions.

Ne les gaspillez pas sur les PNJ !

Les commandes répondent bien et on ne s’emmêle jamais les pinceaux. Simple et efficace comme au bon vieux temps. Un peu trop même. Pour diversifier le gameplay, vous aurez la possibilité de diriger un compagnon le temps de quelques passages. Mais cela ne sauve pas tout comme vous pourrez le lire dans la partie contenu et durée de vie.

GRAPHISMES ET BANDE-SON

Personnalité instable

À l’image de Gollum, les graphismes sont en constante recherchent d’identité. Dans The Lord of the Rings: Gollum sur PS5, certaines parties des décors brilleront en mode ray tracing pour revenir 2 (voir 3) générations en arrière la plus part du temps. La direction artistique subit aussi ce phénomène d’instabilité: elle peut passer rapidement d’agréable à quelconque en un claquement de doigt. Nous subissons évidemment ce grand écart constant sans jamais savoir si l’on va avoir une bonne surprise ou une belle déception.

Seule la bande son tire son épingle du jeu car elle sait être stressante quand il le faut. Tout comme les doublages anglais qui, sans être exceptionnels, sont d’une bonne qualité dans l’ensemble. Il y a également des voix allemandes car Daedalic est un studio germanique. Si vous optez pour l’édition Précieuse, le langage elfique sindarin sera disponible. Mais pas de panique, tout le monde profitera des nombreux bugs présents.

CONTENU ET DUREE DE VIE

Le parano de l’Anneau

La principale qualité de The Lord of the Rings: Gollum sur PS5 est, comme son nom l’indique, Gollum et son histoire. On peut, certes, le trouver moche mais on ne peut pas reprocher au jeu de creuser sa personnalité dans les moments narratifs qu’il propose. Tout au long du périple, nous avons le choix entre les 2 personnalités de cet anti-héros. Mais seuls les choix du dernier chapitre seront utiles afin de voir l’une des 3 fins possibles. N’oublions pas que ce n’est pas qu’un jeu narratif, The Lord of the Rings: Gollum sur PS5 est aussi un jeu de plateforme/infiltration loin d’être plaisant. Et surtout très redondant (donc vite ennuyeux pendant 15 heures) vu le peu d’actions possibles. Et quand il tente de nous réveiller se renouveler, il le fait de manière bancale.

Le mode compagnon ne hissera pas le jeu vers le haut

Les phases de plateforme se ressemblent toutes et vu que Gollum ne peut s’accrocher qu’à des endroits bien précis (oui, Gollum ne pourra pas sortir de l’eau de partout !), vous n’aurez qu’à remarquer le changement de textures pour trouver où continuer. En dernier recours, son pouvoir sensoriel vous indiquera le chemin à suivre ainsi que l’emplacement des ennemis. Il ne vous indiquera malheureusement pas les nombreux bugs à venir.

Mange tes bugs

Si Gollum mange des insectes pour récupérer de la vie, vous allez manger un tas de bugs qui vont faire baisser votre niveau de patience. Surtout en mode ray tracing qui s’avère être le festival du plantage par excellence. Bloquer dans le décor, saut d’image, textures inexistantes, flou total, erreurs de traduction (anglais au lieux de français) ou encore impossibilité de sortir de l’écran pause n’est qu’un petit aperçu de ce qu’il vous attend. Les dégâts seront moindre en mode performance, vous voilà prévenus.

La proie c’est le joueur !

Ensuite, la moindre longue chute sera synonyme de Game Over. Jusque là rien d’anormal. Mais quand l’IA des ennemis est un peu aléatoire (des fois elle vous voit/entend, des fois pas !), on commence à se dire que cela fait beaucoup pour un jeu qui ne méritait peut-être pas des niveaux aussi longs afin de rester centré sur l’essentiel: la personnalité de Gollum. Le pari était osé mais le résultat s’est perdu sur le chemin de la rédemption.

CONCLUSION

Partant probablement d’une bonne intention, The Lord of the Rings: Gollum sur PS5 s’éparpille en proposant une expérience narrative saupoudrée de plateforme/infiltration d’un autre âge. Malgré une histoire intéressante, son gameplay vite redondant ne parvient pas à nous tenir en haleine. D’autant plus que le jeu tire en longueur des phases de plateforme qui ne devraient pas l’être afin de rester centré sur le personnage de Gollum. Le peu d’action qu’il y a sera de découvrir les nombreux bugs dans cette aventure qui aurait pu être plus intéressante en étant plus concise. Ce qui n’est malheureusement pas le cas. Et un patch ne risque pas de changer les plus gros défauts du jeu. Seul l’Anneau permettrait de les rendre invisibles !

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Test : The Lord of the Rings: Gollum sur PS5 réalisé par Pascal84 sur une version offerte par l’éditeur
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