Test : Dead Space sur PS5

Test : Dead Space sur Playstation 5

7.7

SCENARIO

6.0/10

GAMEPLAY

8.0/10

GRAPHISMES

8.0/10

BANDE-SON

8.5/10

CONTENU ET DUREE DE VIE

8.0/10

Les plus

  • Des combats intenses
  • De fantastiques passages en zéro gravité
  • Un bestiaire réussi
  • Une ambiance vraiment flippante

Les moins

  • Vieillot dans sa structure
  • Une esquive n'aurait pas été de trop

Test : Dead Space sur PS5

Test : Dead Space sur PS5

Genre : Horreur
Langues : 
Allemand, Anglais, Chinois, Espagnol, Français (France), Italien, Polonais

Sous-titres : 
Allemand, Anglais, Chinois – simplifié, Chinois – traditionnel, Coréen, Espagnol, Espagnol (Mexique), Français (France), Italien, Japonais, Polonais, Portugais (Brésil)

Développé par EA Motive
Édité par EA Swiss SARL
Sortie France : 27/01/2023
Prix : 79,99€ sur l’eShop, 69,99€ version boîte 
Taille : 31,110 Go
Joueurs : 1
Age minimum : 18

Site Web Officiel

SCENARIO

SURVIVRE A L’HORREUR

Ce ne sera pas forcément le point pour lequel le jeu sera acquis par la plupart du public. Il s’agit d’un survival-horror pur jus.

Le soft commence avec cinq pilotes en charge d’une mission spéciale dans l’espace. Suite à une mauvaise manipulation, leur vaisseau s’écrase sur l’Ishimura. Pour trouver un moyen de s’en sortir, ils s’en vont explorer cet appareil, qu’ils pensent vide. Loin d’être le cas, ils découvrent rapidement qu’il est tout sauf désert. Cinq personnages pour qui on a malheureusement un peu de mal à s’attacher, hormis notre protagoniste. Grâce à un fil rouge scénaristique autour de lui intriguant et émouvant.

Un scénario qui dans sa globalité est assez classique. Il le restera tout au long du jeu. Mais il a le mérite de ne pas tomber dans une forme de « nanard » comme certains autres titres du genre. Il se permet quelques rebondissements intéressants auxquels on ne s’attendait pas et qui peuvent renforcer la peur à certains moments. Un scénario correct, qui fait le minimum.

GAMEPLAY

UN REMAKE RAFRAICHISSANT

Nous sommes face à un survival-horror se jouant à la troisième personne. La version originale sortie en 2008, s’était inspirée d’autres œuvres du genre sorties précédemment et bien installées comme Resident Evil 4. Mais avait réussi à se bâtir une identité propre et à devenir une référence indiscutée du genre. Pour son ambiance, forcément, mais aussi pour son gameplay.

Le gameplay des remakes ces dernières années, ont deux recettes. Soit, les développeurs conservent le sel et l’identité des jeux originaux. Soit ils effectuent une certaine refonte afin d’améliorer un titre qui aurait vieilli.

Quinze années plus tard, le premier mot qui vous viendra à l’esprit est « lent ». Isaac Clarke est mou, y compris lorsque l’on presse la touche « courir ». Si au départ de cette aventure, cela paraît gênant, on s’y fait très rapidement. La structure du jeu a été pensée pour que le personnage ait une telle vitesse. La tension est permanente, les ennemis peuvent se jeter sur vous à tout moment, la taille des pièces n’est jamais très grande. Il n’y a donc pas vraiment de raison d’aller plus vite.

Les ennemis justement. Ils jouent une grande part dans l’ambiance terrifiante du jeu. Ils peuvent apparaître n’importe quand et n’importe où. Même si à partir d’un certain moment, le joueur est en capacité d’anticiper leurs apparitions. Pour les tuer, plusieurs manières. Pour la plupart des ennemis, il faudra passer par le joli nom de «démembrement ». Certains, notamment les bipèdes, devront impérativement être mis au sol en leur tirant dans les jambes avant de les tuer. Une originalité bienvenue, la visée dans la tête n’étant pas pour une fois l’alpha et l’oméga des dégâts à faire. Les autres types de monstres sont plus classiques. Certains sont extrêmement vifs, d’autres profitent de la possibilité de jeter des projectiles. On retrouve également des boss.  Ils ont tous une manière bien à eux d’être tués. Ils sont à la hauteur de ce que le jeu propose. Visuellement, tant ils sont terrifiants, que dans les attaques, nous laissant assez peu de droit à l’erreur. Le bestiaire est globalement une réussite. Le seul bémol concerne le “bestiaire”. Le jeu aurait gagné à avoir trois ou quatre types de monstres supplémentaires.

DES ARMES MAIS PAS QUE

Pour tuer tous ces ennemis, il faut des armes. Si au départ le héros n’est doté que d’un « cutter plasma », équivalent d’un arme de poing, le jeu propose au fur et à mesure d’autres armes. Plus originales, comme un lance-flamme ou un « découpeur », qui permet de lancer une scie circulaire en face de soi et d’avancer avec. Les armes sont originales, présentes sans être trop nombreuses. Les munitions quant à elles, donnent quelques moments de frayeurs supplémentaires. A quelques moments, elles manquent et rendent les combats plus stressants, Isaac étant réduit à des coups avec ses mains ou ses pieds. Mais en mode de difficulté « normal », ces moments sont assez rares et sont surtout à prévoir en mode « difficile ».

Pour un remake d’un jeu datant de 2008, le gameplay n’a pas fondamentalement vielli. Le tout a été bien retravaillé. Il y a tout de même un manque qui se fait ressentir, c’est celui d’une esquive. Particulièrement lorsque les ennemis se font nombreux. Plus on avance dans le jeu, plus on se débrouille pour ne pas en avoir besoin, en essayant d’anticiper les déplacements des ennemis notamment. Mais cela reste un manque.

LE LEVEL DESIGN, PLUS CONTRASTE

La structure du jeu elle néanmoins, a un peu vieilli. S’il est appréciable de pouvoir visiter l’Ishimura entièrement sans temps de chargement, il reste quand même un level design très linéaire. Les chemins pour arriver aux objectifs sont uniformes. Les allers-retours sont omniprésents. Et cela peut parfois lasser après avoir enchaîné différents objectifs notamment. Le seul petit échappatoire à cette linéarité ce sont les portes de niveau. Au fur et à mesure de l’aventure, notre protagoniste monte de niveau. Certaines portes et armoires, nécessitent un certain niveau afin d’ouvrir ces dernières.

Cette structure est le principal défaut de ce gameplay qui malgré les années, reste très réussi. A la fois grâce aux bases qu’il avait déjà et aux petits ajouts réalisés, qui rafraîchissent la jouabilité sans la chambouler.

GRAPHISMES ET BANDE-SON

UNE AMBIANCE D’EPOUVANTE SPATIALE

Sorti sur PS5 et PC uniquement, ce remake ne subit pas un statut de jeu cross-gen. Il a donc pu bénéficier de toute la puissance des machines sur lesquelles il sort. Le résultat est plutôt plaisant. Le vaisseau profite d’un excellent rendu. Le tout est extrêmement détaillé, sombre et parfois varié. Il arrive à mettre des décors auxquels on ne s’attend pas de prime abord. Comme de la verdure. Néanmoins, le jeu se passe quasiment exclusivement dans l’Ishimura. Le décor global reste un décor de vaisseau. Ce qui n’est pas un mal. Ce dernier est parfait pour l’ambiance. Une couleur sombre s’en dégage, les effets de lumière sont bien gérés et enrichissent une atmosphère assez angoissante qui se dégage tout au long du jeu.

Artistiquement, les moments dans l’espace sont superbes. Lorsque l’on se retrouve à l’extérieur du vaisseau, le rendu des planètes, des étoiles et de l’espace est à tomber par terre. D’une effrayante beauté.

 

DES MONSTRES A DONNER ENVIE DE FUIR

Les ennemis, appelés Nécromorphes, sont tout aussi bien réalisés. Visuellement, ils sont horribles. Et ils embrassent bien le gameplay. La plupart de ces vilains doivent d’abord avoir les jambes démembrées avant d’être tués. Ce démembrement est très bien représenté, par étapes.

Quelques petits déchets sont néanmoins à souligner. Un peu de clipping apparaît quelque fois sur des objets. Et surtout certains visages assez peu soignés lors des cinématiques, ce qui est un peu plus gênant.

CONTENU ET DUREE DE VIE

UNE QUNZAINE D’HEURES DE PEUR

D’une ligne droite, et en mode de difficulté normale, le jeu offre une durée de vie d’une bonne quinzaine d’heures environ. Ce qui est bien. Le jeu dure suffisamment longtemps pour s’imprégner de cette ambiance. Et ne s’étend pas trop sur la longueur pour qu’il nous lasse. De plus, la rejouabilité est présente puisque le jeu propose quelques (rares) quêtes annexes au fil de l’aventure. Et que le mode de difficulté difficile propose une toute autre expérience, avec des ennemis plus puissants et plus résistants. Et des munitions au compte-goutte. La durée de vie idéale pour un survival-horror avec la structure qu’est la sienne.

 

CONCLUSION

 

Dead Space offre un retour dans le vaisseau de l’enfer via ce remake, quinze années après la sortie de l’original. Cette remise au goût du jour porte bien son nom. Les bases sont toujours présentes et profitent des progrès techniques effectués pendant ce laps de temps afin d’améliorer la formule. L’ambiance visuelle et sonore est toujours effrayante et immersive. A faire croire que l’on se trouve dans l’Ishimura. La peur comme moteur des émotions. Le stress qui donne des ailes. Un jeu idéal à la fois pour ceux qui ont connu l’œuvre originelle. Ou pour les plus audacieux, découvrir le genre du survival-horror.

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Test : Dead Space sur PS5 réalisé par Wander sur une version offerte par l’éditeur
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