Test : FIFA 23 sur PS5

Test : FIFA 23 sur PlayStation 5

7.7

SCENARIO

7.0/10

GAMEPLAY

8.0/10

GRAPHISMES

7.5/10

BANDE-SON

8.0/10

CONTENU ET DUREE DE VIE

8.0/10

Les plus

  • Un gameplay basé sur la construction
  • Un formidable duo de commentateurs
  • Le football féminin de club apparaît
  • Des modes de jeu toujours efficaces...

Les moins

  • ... mais tendant à la stagnation
  • Quelques licences italiennes manquent à l'appel

Test : FIFA 23 sur PS5

 

Test : FIFA 23 sur PS5

Genre : Sport
Langues : Allemand, Anglais, Espagnol, Espagnol (Mexique), Français (France), Italien, Néerlandais, Portugais (Brésil)

Sous-titres : Allemand, Anglais, Danois, Espagnol, Espagnol (Mexique), Français (France), Italien, Norvégien, Néerlandais, Portugais (Brésil), Portugais (Portugal), Suédois
Développé par EA Sports
Édité par EA Swiss Sarl
Sortie France : 27/09/2022
Prix : 79,99€ sur l’eShop, 60,37€ version boîte 
Taille : 45,37 GB
Joueurs : 1 à 22
Age minimum : 3

Site Web Officiel

SCENARIO

WRITE YOUR OWN STORY

On s’en doute, mais le scénario dans ce type de jeu est quasiment inexistant. C’est vous qui pouvez créer le votre, via le mode carrière en incarnant un entraîneur ou un joueur, en lui donnant une carrière, une vie, une histoire et des accomplissements enrichis via les mises en scène. Mais sorti de cela, il n’y a évidemment pas d’histoire à se mettre sous la dent puisqu’il n’y a pas de mode story, comme certains FIFA pouvaient en proposer par le passé.

GAMEPLAY

HYPERMOTION 2 : LA SUITE

Contextualisons un peu la saga. FIFA 23 est le second épisode de la saga à utiliser le nouveau moteur Hypermotion après FIFA 22. Cette technologie était censée apporter un peu de renouveau après des épisodes qui stagnaient dangereusement les années précédentes.

FIFA 23 s’inscrit dans une forme de continuité de ce renouveau, avec le Hypermotion2, évolution du premier, et largement montré par EA Sports. Le jeu continue la direction qu’il a entreprise à la sortie de FIFA 22, avec un soft plus équilibré et cohérent qu’il n’a pu l’être auparavant. Avoir une flèche pour prendre les espaces devant et lui envoyer de longues chandelles en profondeur ne suffit pas à remporter les matchs. La construction du jeu, patiente et élaborée est récompensée.

 

DES COUPS DE PIED ARRÊTES POUR LA JOUER COMME BECKHAM

Les nouveautés si elles ne sont donc pas à foison, sont malgré tout présentes. Tout d’abord, les coups de pied arrêtés, à la fois corners et coups francs directs. Désormais, ils répondent à plusieurs paramètres. Une première jauge située dans un cercle au bas de l’écran, nous permettant de donner un ballon brossé ou flottant. Une deuxième jauge indiquant la direction que va prendre notre tir, et enfin la jauge de puissance. Un système très clair et accessible, bien qu’assez assisté.

Les penalties sont également modifiés, reviennent en partie à un ancien système que l’on a connu jadis. Il y a d’abord, un timing à respecter, et ensuite viser en poussant plus ou moins longtemps le stick selon la direction que l’on souhaite lui donner.

Si l’on a pu parfois faire le reproche à EA de nous proposer des coups de pied arrêté s’apparentant à des usines à gaz, ce n’est pas le cas pour cet épisode qui nous offre deux systèmes plutôt accessibles.

 

GRAPHISMES ET BANDE-SON

LA BEAUTE DU FOOT

Sur le plan visuel, le jeu est dans la continuité de ce que l’opus précédent avait montré. Il y a toujours un gros effort qui a été réalisé sur la mise en scène avant les matchs. Les stades sont magnifiques et les tifos réalisés, par les supporters, admirables. Les préparatifs, l’échauffement, la rentrée des joueurs sur la pelouse, les fans, tout est très bien réalisé. 

Néanmoins, il s’agit du troisième FIFA développé sur PlayStation 5 et il n’y a toujours pas de fossé avec les épisodes de la précédente génération. Les choses sont faites et bien faites, mais tant au niveau des visages, des tribunes, que des détails plus précis tels que la pelouse, ce n’est pas l’épisode qui montrera un vrai gap avec la génération précédente. La réelle progression visuelle se situe sur l’animation de course des différents joueurs, bien plus réaliste et crédible grâce à l’évolution du moteur de jeu utilisé.

DADA AU PROGRAMME

Grande innovation sur le plan de la bande-son, après des années de bons et loyaux service, Hervé Mathoux laisse sa place au célèbre duo de commentateurs de BeinSports, Benjamin da Silva accompagné d’Omar da Fonseca. Et le résultat est à la hauteur des attentes, l’alchimie qui fonctionne particulièrement bien à la télévision est retranscrite. L’un est posé, plus calme, l’autre plus survolté, avec des envolées lyriques qui font tout le charme du personnage. On retrouve même dans le jeu certaines de ses célèbres phrases qu’il a pu dire par le passé. Tout son côté excentrique est présent, il se met parfois à chanter des chansons françaises que l’on connaît, avec un tel engouement qu’il arriverait à faire esquisser un sourire à n’importe qui.

On regrettera juste quelques petits bugs dans les commentaires, puisque par exemple, on a été assez curieux d’apprendre de leur part qu’un groupe de Ligue des Champions composé de l’OM, de Tottenham, du Sporting Portugal et de l’Eintracht Francfort était un groupe de la mort qui contiendrait le probable futur vainqueur de la compétition.

Au-delà des commentaires, toute la partie sonore est de très bonne qualité. L’ambiance des stades est assez exceptionnelle, ce pendant la durée totale des 90 minutes que composent un match. Les chants les plus iconiques des supporters des différents clubs sont présents, ce qui procure une énorme immersion. Y jouer avec des écouteurs dans les oreilles renforcent grandement les sensations.

Valeur sûre dans les FIFA, les menus sont très agréables musicalement. La liste de lecture proposée est très bonne, composée de musiques variées.

CONTENU ET DUREE DE VIE

UNE CARRIERE A MENER

On retrouve le sempiternel mode carrière, qui permet d’incarner un entraîneur, auquel cas vous contrôlez toute l’équipe, ou un joueur, et là vous le guiderez tout au long de sa carrière. Ce mode mise toujours sur une énorme immersion. Vous pouvez incarner un coach existant parmi ceux étant présents dans le jeu, et dès le départ on ressent cette immersion avec la possibilité de donner une conférence de presse à notre arrivée, mais également avant et après les matchs. Les négociations avec les clubs et les joueurs sont toujours scénarisées. Il faudra être magnanime et convaincant pour ne pas braquer nos interlocuteurs avec des offres inacceptables, tout comme bien juger la valeur du joueur pour ne pas proposer une offre trop haute dès le début de la négociation (le testeur parlant en connaissance de cause…). Le recrutement est amélioré grâce à un renfort du système de scouting et d’analyse des joueurs et des profils que l’on souhaite avoir. 

Le mode carrière joueur est également assez complet. Comme joueur, existant ou non, il faudra veiller à ce que votre entraîneur conserve une confiance suffisante en vous pour vous faire jouer. Pour cela, il faudra veiller à effectuer des performances suffisamment bonnes ainsi qu’à s’entraîner régulièrement. Au-delà de sa vie de footballeur, il faudra gérer quelques à côtés qui concernent la vie personnelle, comme effectuer des changements dans sa maison ou recevoir des conseils pour investir son argent. Ce mode a plutôt bien évolué par rapport à ce qu’il était précédemment, et est un plaisir. Il a néanmoins un petit problème de cohérence. Un entraîneur peut vous envoyer un courrier vous demandant de quitter le club car il ne compte, pas sur vous. Boucler donc de facto votre transfert pour le prochain mercato. Mais après quelques semaines d’entraînement bien faits, vous pouvez retrouver une place de titulaire indiscutable, chose qui n’a que peu de chances d’arriver dans la réalité.

CONTENU COSTAUD, MAIS STAGNANT

Notons l’apparition du football féminin de clubs, qui est un ajout appréciable. Mais malheureusement également la perte de la licences de clubs importants de Série A italienne, tels que l’AS Roma. Existe évidemment toujours le mode Ultimate Team qui vous permet de créer une équipe plus ou moins fantaisiste via un système de pack de cartes à débloquer. Un mode qui n’a pas considérablement évolué et continuera de procurer le plus gros des heures qu’un joueur passera sur ce jeu s’il est friand de ce mode.

Il y a toujours un gros contenu multijoueur avec le mode “club pro”, parfait pour jouer si vous avez une bonne poignée d’amis. Dans l’idéal dix, puisque dans ce mode vous créez un club et vous et chacun de vos amis contrôle un joueur. Et les toujours présents mode saisons, déjà présent depuis plusieurs années et qui n’a pas connu de changement majeur et mode VOLTA, apparu lors de FIFA 20 et qui a marqué le retour d’EA Sports dans le foot de rue. Le contenu est toujours massif, les modes carrière et Ultimate Team sont toujours très riches et les deux modes les plus complets. Néanmoins, ce contenu souffre d’une petite stagnation, et la différence avec le précédent opus s’effectue à la marge.

CONCLUSION

CONCLUSION

FIFA 23 continue le bon chemin entrepris l’année dernière lors de la sortie de FIFA 22. Le nouveau moteur de jeu continue d’apporter sa pierre à l’édifice avec une bonne physique, des sensations plus poussées et maintenant des courses de joueurs du plus bel effet. Le titre continue sur sa lancée et récompense la construction plus que la vitesse, tout en proposant un nouveau système de coup de pied arrêté et une immersion toujours plus forte. C’est l’épisode de la confirmation. Malgré cela, il est difficile de ne pas regretter un peu d’audace au niveau des modes de jeu, qui, bien qu’ils assurent des centaines d’heures de plaisir pour qui en veut, stagnent, ont tous déjà été présents dans les précédents opus et se contentent, dans le meilleur des cas, d’évolutions. Néanmoins, après plusieurs années de balbutiements et d’imperfections, il semble que EA Sports ait trouvé son rythme et une bonne dynamique. Un contexte parfait pour clore la glorieuse page de la licence FIFA, et ouvrir celle d’EA Sports FC l’année prochaine.

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Test : FIFA 23 sur PS5 réalisé par Wander sur une version offerte par l’éditeur
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