Test : VOICE OF CARDS – The Forsaken Maiden sur PS5

Test : VOICE OF CARDS - The forsaken maiden sur PS5

29.99 euros
7.5

SCENARIO

7.5/10

GAMEPLAY

7.0/10

GRAPHISMES

7.0/10

BANDE-SON

10.0/10

CONTENU ET DUREE DE VIE

6.0/10

Les plus

  • Aspect jeu de plateau 3D
  • Mini-game in the game !

Les moins

  • Absence de tirage de carte en combat (système de deck)
  • Répétition du système de combat

Test : VOICE OF CARDS – The Forsaken Maiden sur PS5

Test : VOICE OF CARDS – The Forsaken Maiden sur PS5

Genre : RPG
Langues : Anglais, Japonais Sous-titres : Allemand, Anglais, Espagnol, Français (France), Italien, Japonais

Développé par SQUARE ENIX LTD, ALIM
Édité par SQUARE ENIX LTD
Sortie France : 17/02/2022
Prix : 29.99€ sur l’eShop
Taille : 3860,00 MB
Joueurs : 1
Age minimum : PEGI 7

Site Web Officiel

SCENARIO

L’île de la fin

Une terre aux odeurs d’embruns et de solitude. C’est ainsi qu’on nomme cette terre désolée depuis la nuit des temps et sur laquelle commence votre aventure.

Votre héros, dont vous choisirez le nom, a le souhait de construire un bateau, de naviguer sur les mers et les océans et de vivre une passionnante expédition. Avant son départ, en parcourant son île, il n’aurait jamais cru entendre des voix dans sa tête. Et pourtant si, un jour, c’est la voix d’un des esprits du mythe de la princesse (contée sur l’île) qui vient à lui.

Ce grondement, c’est celui de l’âme de la tour de protection de l’île : Silla. D’après lui, chacune des demi-déesses du continent doit accomplir un rituel permettant de nourrir l’esprit de la Tour principale et de permettre aux habitants de vivre heureux et en paix, loin des ténèbres et des monstres qui prolifèrent sur leurs terres.

Il s’agit du rituel mystique, accompli par les quatre prêtresses, afin de protéger les îles. Pour cela, chacune d’entre elles est accompagnée d’un gardien qui les protège en toute circonstance. De votre côté, votre rôle de protecteur se voit être réalisé auprès d’Alva.

Ensemble, vous allez conquérir le monde, rencontrer les autres binômes pour leur demander de l’aide, emprunter leur relique, récupérer le pouvoir originel et rétablir la santé du monde en pourfendant cette obscurité grandissante.

GAMEPLAY

On joue cartes sur table !

C’est comme si votre écran devenait un jeu de plateau, dans lequel un océan de cartes vient se mouvoir. Tous les éléments du jeu sont présentés sous la forme de cartes, que ce soit celle du monde, les dialogues mais aussi les phases de combats.

Un gameplay simple et facile à assimiler, accompagné de phases de tutoriels introduisant progressivement les mécaniques du jeu tout en contant son histoire.

Pour la phase de combat, c’est un peu à la sauce old school des bons vieux jeux “POKEMON” ou encore “FINAL FANTASY” que se produit l’action : vous vous pavaner tranquillement dans l’environnement quand, subitement, un monstre (ou groupe de monstres) se jette sur vous et c’est l’heure de la baston !

Une fois son deck “construit”, chacun à leur tour, les personnages choisissent une carte par tour de jeu, correspondant à une compétence :

  • Les attaques de base : gratuites, elles peuvent être lancées chaque tour en sélectionnant un ennemi
  • Les attaques élémentaires : requièrent l’utilisation d’une ou plusieurs gemmes (mana) pour être lancées, elles sont plus puissantes, peuvent être lancées chaque tour (si le stock le permet) et visent un ou plusieurs ennemis. Celles-ci peuvent aussi transmettre des états d’altérations négatifs : baisse d’attaque, poison, paralysie, etc.
  • La carte gemme : chaque tour, le groupe reçoit une gemme (dans une jolie petite boite). Si cela n’est pas suffisant et que l’on souhaite remplir plus rapidement son stock alors on peut passer son tour en échange d’une gemme supplémentaire. Tout l’enjeu des affrontements réside donc dans l’utilisation judicieuse de cette ressource.
  • Les soins : requièrent l’utilisation d’une ou plusieurs gemmes (mana) pour être lancées, elles permettent de soigner les points de vie d’un ou plusieurs alliés. Certaines permettent également de soigner des altérations d’état.
  • Les objets : achetés en boutique ou trouvés durant votre partie, ils sont particulièrement utiles pour, en échange d’un tour allié, soigner les points de vie de l’un d’eux ou de l’ensemble du groupe. On peut aussi en utiliser pour d’autres cas, comme les altérations d’état ou votre désir de “fuir”.
  • Les sorts passifs : offensifs ou non, avec l’utilisation de gemme(s), l’objectif est d’attribuer un état négatif sur le statut de votre ou de vos adversaires afin de pencher la balance du combat de votre côté.
  • Les techniques spéciales : plus gourmandes en gemmes, elles offrent l’opportunité à une prêtresse et à son gardien de rassembler leurs forces pour effectuer une technique combinée

De nombreux effets dépendent du résultat des dés que vous allez lancer. Que la chance soit avec vous !

Dans la série Voice of Cards, il n’y a pas de système de deck (5 cartes par personnages) et de pioche qui permettraient, chaque tour, de rendre le combat plus stratégique et il faut avouer que, bien souvent, c’est le même combo que vous adopterez surtout lorsque les affinités élémentaires ennemies seront décelées au grand jour !

Plonger dans un océan de cartes

Pour vous déplacer, tout comme sur un jeu de plateau, vous disposez d’un pion qui change en fonction de votre déplacement : sur terre (vous) ou sur l’eau (bateau).

Chaque élément du décor est composé d’une carte face cachée qu’il faudra découvrir en positionnant votre pion dessus. Derrière, se cachent des cartes trésors (équipements / or), des évènements aléatoires (cartes à choix et incidence), des ennemis ou votre prochaine destination!

GRAPHISMES ET BANDE-SON

Des cartes sinon rien

Absolument tout est fait pour que vous ayez l’impression de jouer sur un jeu de plateau en 3D, avec des cartes disposant d’affinités magiques ! L’environnement que ce soit sur le continent ou sur l’eau, est bâti de cartes, faces cachées. Il en est de même lorsque vous entrez dans un village ou un donjon.

Ce pourquoi peu d’éléments dynamiques sont présents sur le terrain, seuls le mouvement des cartes se fait ou des évènements aléatoires, dans lesquels vous aurez deux choix. Soit c’est un équipement / de l’or qui tombera, soit ce sera le combat avec ennemi. Dans certains cas, il ne se passe rien non plus…

Régulièrement, il vous sera demandé de faire des choix, un peu comme dans les livres dont vous êtes le héros. En général et notamment dans le scénario, vous avez des questions à choix multiples. Cependant, la trame est clairement lancée et l’histoire générale du jeu ne sera pas affectée par vos décisions, car le titre refusera des réponses qui ne suivent pas la trame principale de l’histoire.

Le charadesign repose sur un style mangalistique, où l’expression des visages est figée et les costumes issus d’un monde d’héroic-fantasy. Les effets de combats sont plus agréables à regarder, surtout quand il s’agit d’effets élémentaires (chute d’eau, lame de feu, taillade d’air, etc.)

On retrouve également des saynètes (ou cutscenes) plutôt que de “vraies” cinématiques qui viennent agrémenter l’expérience de jeu. Certaines possèdent de l’humour, d’autres de l’amertume et certaines des chutes qu’on ne soupçonnerait pas! Il va donc falloir rester attentif à ce qui se passe, pour ne pas perdre une miette du scénario qui se veut riche en rebondissements (bons comme mauvais).

La direction musicale 

Les musiques de Voice of Cards : The Forsaken Maiden sont composées et réalisées par Keiishi Okabe. Il a réussi à parfaire l’alliance entre une atmosphère héroïque et une environnement mélancolique (créé par Yoko Taro).

On a l’impression de vivre une aventure dans un livre ouvert. Chaque carte du scénario qui apparait à l’écran est contée par un narrateur et vous pouvez choisir sa voix : anglais ou japonais.

CONTENU ET DUREE DE VIE

Envolé, comme un château de cartes sous la bise

Il ne faudra pas moins d’une dizaine d’heures de jeu pour boucler l’aventure et nous compterons environ 5 à 10 heures supplémentaires pour un perfecto à 100% (trophées). La difficulté du jeu étant donné par défaut, si vous êtes amateurs d’obstacles alors vous n’en trouverez pas (ou peu, avec les énigmes d’instances) ici à moins de la créer vous-même en ne dépensant pas votre or en boutique, ni en vous équipant d’armes et armures et encore moins en affrontant des “petits” ennemis pour vous faire de l’expérience. Pourquoi pas après tout !

Dans chaque village vous trouverez une auberge (qui vous soignera gratuitement), une armurerie (pour l’équipement), une joaillerie (pour les bagues) et une salle de jeux (mini-jeu + contenu cosmétique).

En effet, durant votre périple, et à travers chaque village, il est possible d’acquérir des objets de personnalisation de votre plateau de jeu 3D (si vous ne souhaitez pas passer par les DLC présents sur le PlayStation store).

On apprécie de retrouver dans les options toutes les cartes débloquées, ainsi que les vidéos visionnées en jeu. Plus vous affrontez un ennemi, plus vous en apprenez sur son histoire. Cool… Le mode “théâtre”, que l’on retrouve dans certains jeux, afin de revisionner des vidéos et ça, c’est vraiment sympa!

En parlant d’options, et pour accélérer la vitesse des combats (qui sont rapidement redondants), le jeu nous propose un bouton “turbo”. Pour les speedrunners, c’est un indispensable et après c’est selon votre affinité au rythme du jeu.

Un jeu de cartes, dans un jeu de cartes. Novateur !

Oui, dans chaque village vous avez accès à la “salle de jeu” où un petit morveux vous mettra au défi de remporter la victoire dans plusieurs parties à  règles différentes (difficulté allant crescendo) : réaliser des combinaisons de cartes sur des tours impartis, jouer en 1vs1 ou 4vs4, avoir des cartes joker venant contrecarrer nos plans (comme la bombe bleue dans Mario kart), et nous en passons !

Chacune d’elles (nombre de 4) vous permet d’obtenir une nouvelle cosmétique pour : votre plateau environnemental, votre plateau de combat, l’aspect de vos cartes, etc. L’aspect de personnalisation est ultra-huppé dans les jeux aujourd’hui et vient ravir chaque joueur plongeant dans l’univers que les studios ont créé pour eux.

CONCLUSION

Comme dans Final Fantasy X, votre objectif est de récupérer les reliques de chaque prêtresse, au détriment de leur vie afin d’assembler la relique finale de la “Forsaken Maiden”. De nombreux sacrifices seront réalisés pour que le continent puisse vivre et que le mal soit éradiqué jusqu’à ce qu’un prochain esprit menace le monde, à nouveau.

Il n’existe pas de grandes modifications avec le premier opus. Si vous avez aimé jouer au premier ou si vous souhaitez découvrir un joli jeu de cartes (en mode plateau 3D) alors ce titre est fait pour vous. Si vous avez besoin d’actions, de déplacer votre personnage dans une carte où vos déplacements se font à 360° et que vos combats sont ultradynamiques, alors nous ne pouvons vous conseiller ce jeu.

C’est un jeu reposant, sans trop de difficultés, qui permettra d’agrémenter vos fins de journées avec des parties reposantes, soulignées par les mélodies de Keiishi Okabe (malgré le côté mélancolique marquant la signature du célèbre Yoko Taro).

 

 

Test : VOICE OF CARDS – The forsaken maiden sur PS5 réalisé par HERZEKIEL sur une version offerte par l’éditeur
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