Test : Metal Hellsinger sur PS5

Test : Metal: Hellsinger

7.3

SCENARIO

6.0/10

GAMEPLAY

8.0/10

GRAPHISMES

8.0/10

BANDE-SON

8.5/10

CONTENU ET DUREE DE VIE

6.0/10

Les plus

  • Gameplay original et réussi
  • Des musiques de grande qualité
  • Très joli, très immersif

Les moins

  • Un level-design peu varié
  • Peut devenir brouillon

Test : Metal: Hellsinger sur PS5

Test : Metal: Hellsinger sur PS5

Genre : Horreur, jeu de tir, musique/rythme
Langues : Allemand, Anglais, Espagnol, Français (France), Italien Sous-titres : Allemand, Anglais, Espagnol, Français (France), Italien
Développé par  THE OUTSIDERS
Édité par FUNCOM
Sortie France : 15/09/2022
Prix : 39,99€ sur l’eShop
Taille : 8,39 GB
Joueurs : 1
Age minimum : 12

Site Web Officiel

SCENARIO

CHERCHER SA VOIX

Pas le point le plus travaillé de ce jeu, le scénario est assez primaire. Un démon, du nom l’Inconnue, se retrouve en enfer. Après avoir perdu sa voix, elle part à la conquête de cette dernière auprès du Juge. Pour cela, elle doit faire face à une variété d’être démoniaques au sein de différentes zones infernales, sombres et remplies de feu.

Bien que le jeu n’ait pas un scénario extraordinairement développé, il reste intéressant et apporte sa pierre à l’édifice pour rendre cette quête contre les démons motivante et renforce également l’immersion dans ce monde des enfers. Un effort de narration a été fait, et il est largement appréciable. Un narrateur s’occupe de contextualiser les faits et les actes des différents protagonistes du jeu, y compris pendant les phases de gameplay, ceci apportant quelque chose de vraiment intéressant à l’ambiance.

 

GAMEPLAY

LE RYTHME DANS LA PEAU

Metal HellSinger est de ces jeux audacieux. De ces jeux qui tentent quelque chose. Son concept vise à mélanger les genre de FPS et de rythme. Les musiques, toutes de type métal, servent de base au gameplay. Il faudra appuyer sur la touche d’attaque au moment opportun pour être synchro avec la musique, et ainsi porter des coups puissants aux ennemis. Si l’on attaque dans le mauvais rythme, la puissance des attaques seront dérisoires et ne vous permettront pas de finir un niveau. Il faut constamment attaquer dans le bon rythme, pour augmenter la puissance de ses attaques et sa jauge de furie, augmentant à chaque coup asséné dans le bon rythme, mais également pour enrichir la musique en instruments et en chants pour le dernier stade.

UN PETIT TEMPS POUR S’ADAPTER

Le gameplay peut paraître un peu perturbant au départ. Tout d’abord car cela est assez difficile au départ de déceler le rythme adéquat de la musique pour faire ses attaques, et que dans ce cas-là, il faut regarder à l’image le moment où il faut attaquer. Sauf que cela nous pousse à avoir une double concentration visuelle, sur le moment d’attaque et sur les ennemis. L’esquive est également perturbante au début, de par le fait que le jeu soit à la première personne et que l’esquive consiste à se mouvoir en une fraction de seconde sur une dizaine de mètres. Mais on s’y fait très vite. Une fois le tutoriel passé et la moitié du premier niveau, on a le gameplay bien en main et on remonte le niveau de difficulté si l’on a cédé à l’idée de le baisser.

UN GAMEPLAY A POLIR

La topographie du jeu est telle que le joueur se retrouvera souvent dans des lieux clos, avec parfois beaucoup d’ennemis à affronter. Dans ces situations, la touche d’esquive est indispensable. Elle permet de se déplacer très rapidement sur quelques mètres. Si l’on doit reprocher quelque chose à ce gameplay, c’est que cette topographie devient rapidement  assez répétitive. Les arènes closes où il faudra massacrer une flopée d’ennemis se répètent beaucoup au fur et à mesure que le jeu avance. Le cheminement est globalement toujours le même. Couloir, arène, couloir, arène, couloir, arène, boss.

Le bestiaire quant à lui, est assez varié au niveau de leurs attaques. Des monstres simples qui attaquent au corps à corps, d’autres à distance, sur lesquels il faudra employer différentes stratégies. Et dans ce style de jeu, ce ne sera pas simple. En effet, la concentration devra être maximale, puisqu’il faudra à la fois établir notre stratégie pour tuer certains ennemis et se concentrer sur le rythme de la musique. Ce qui n’est pas une mauvaise chose, cela devient seulement un peu compliqué et désordonné lorsqu’il y a beaucoup d’ennemis autour de nous. Néanmoins, si les ennemis arrivent à être assez variés dans leurs attaques, c’est beaucoup moins le cas en ce qui concerne leur apparence. Nous affronterons globalement que des démons qui se ressemblent tous. Ainsi que des boss qui ne sont qu’apparences différentes du même boss.

GRAPHISMES ET BANDE-SON

BIENVENUE EN ENFER

L’univers infernal que nous offre le jeu est parfaitement représenté. La direction artistique très sombre avec une dominante de lave et de feu nous immerge  dans ce monde des enfers. Et ce même dans les petits détails, par exemple les vagues de flammes qui apparaissent et disparaissent au rythme de la musique. Certains biomes sont cela dit, plus inspirés que d’autres. Le petit problème concerne le manque de variétés de ces derniers. On reste dans le même thème des enfers, mais les teintes de couleurs restent globalement similaires, et les niveaux n’ont pas assez de singularité et d’unicité. Quand on termine le jeu, difficile de discerner un monde d’un autre à vrai dire. C’est un peu dommage. Quant au volet technique, le jeu n’a rien à se reprocher de ce point de vue. Sans être une claque, le jeu arrive à être très soigné, très joli avec très peu de déchets.

DU FEU, DES DEMONS ET DU METAL

Le bande-son quant à elle, est centrale dans ce jeu. Directement liée au gameplay, nous sont fournis ici des musiques de metal très réussies. D’abord, elles sont de très bonnes qualités. A part si vous êtes absolument hermétique au metal, même un non-initié au genre peut aimer. Mais elles sont également très bien rythmées pour que le gameplay soit lié à la musique comme il le faut. De plus, les sensations à l’écoute de celles-ci sont très intenses. Plus les attaques sont puissantes, plus la musique s’intensifie en volume, en chants et en instruments. Ce qui est très bon pour l’immersion. Il est d’ailleurs fortement conseillé de jouer au jeu avec un casque ou des écouteurs pour une expérience optimale.

Pas de doublages français dans le jeu, le narrateur et les doubleurs ont cela dit une excellente voix anglaise lors des rares moments de dialogue.

CONTENU ET DUREE DE VIE

UN ENFER DE COURTE DUREE

Sans doute le point le plus problématique de ce jeu. Divisé en 8 biomes qui se terminent en entre une demi-heure et une heure, la quête principale dure entre sept et huit heures, changeant selon le niveau de difficulté. Outre des ennemis plus ou moins coriace et un rythme plus ou moins facilement accessible changeant, ces modes influent sur notre manière de jouer. Le premier niveau de difficulté offre la possibilité de ressusciter trois fois à l’endroit où le joueur a péri et d’avoir un rythme plus souple. Le deuxième, de ressusciter deux fois au même endroit, et le troisième, il est impossible de revenir et à la moindre mort et il faudra recommencer le niveau du début. Ce qui modifiera l’attention et la minutie du joueur, qui pourra se permettre de la jouer davantage bourrin dans le mode de difficulté plus simple tandis que l’esquive jouera un rôle capital dans le mode de difficulté plus difficile.

UN RETOUR DIFFICILE

Le jeu offre un système de scores et de classements par niveau, qui représente le principal système de rejouabilité du titre une fois la quête principale terminée. Refaire le jeu dans un niveau de difficulté supérieur ou faire le meilleur score, voilà les deux principales motivations pour refaire le jeu après l’avoir déjà terminé. Il s’agit là d’un point sur lequel il faudra progresser. Réussir à davantage varier le gameplay et les niveaux afin d’offrir une durée de vie supérieure qui reposerait sur autre chose que la quête du scoring et la première place d’un classement, autrement dit il faudra être un acharné et un perfectionniste pour y revenir.

CONCLUSION

Original et nerveux. Ce sont les deux mots qui résument le mieux ce titre. Non sans imperfection, Metal: HellSinger réussit néanmoins à proposer un gameplay d’une réussite rarement vu dans l’univers du jeu vidéo. La base est là, le potentiel immense et l’espoir reste de voir ce concept de mix entre Doom et Guitar Hero s’étendre et s’améliorer. Une durée de vie un peu trop faible, une rejouabilité à revoir et un level-design manquant de variété sont autant de points à polir pour le futur, mais le coeur du jeu est néanmoins très satisfaisant tant l’originalité de ce gameplay nous poussant à massacrer des démons au rythme de musiques métal, le tout entouré de coulées de lave apporte un vent de fraîcheur.

Test : Metal: Hellsinger sur PS5 réalisé par Wander sur une version offerte par l’éditeur
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