Test : Disgaea 6 Complete sur PS5

Test : Disgaea 6 Complete sur Playstation 5

7.5

SCENARIO

7.0/10

GAMEPLAY

8.0/10

GRAPHISMES

7.0/10

BANDE-SON

6.5/10

CONTENU ET DUREE DE VIE

9.0/10

Les plus

  • Toujours très complet
  • Enorme durée de vie
  • Système de jeu grisant
  • Qualité des doublages.

Les moins

  • Une réalisation en demi-teinte
  • Structure scénaristique
  • Le contenu qui nous perd
  • Manque de lisibilité en combat.

  Test : Disgaea 6 Complete sur PS5

Test : Disgaea 6 Complete sur PS5

Genre : RPG
Langues : Anglais, Français

Sous-titres : Anglais, Français
Développé par NIS America
Édité par NIS America
Sortie France : 28/06/2022
Prix : 69,99€ sur Ps Store, 69,99€ version boîte
Taille :4370,00 MB
Joueurs : 1
Age minimum : 12+

Site Web Officiel

SCENARIO

La série Disgaea, a débuté en 2003 sur PlayStation 2 au Japon et en mai 2004 en Europe. Elle n’a pas tardé à se faire une place dans les licences de Tactical RPG. Bien qu’elle ne compte pas parmi les plus accessibles des franchises, elle est parvenue à se constituer une communauté de fans fidèles.

Après avoir eu droit à des opus spin-off ainsi que le remake du jeu original, le sixième opus débarque chez nous en cette période estivale.

Pour l’occasion, le studio Nippon Ichi Software a décidé de renouveler l’aspect graphique de la licence. Depuis le premier jeu, nous étions habitués à une réalisation 2D souvent dépassée. Cette année, nous avons droit à une refonte entière en 3D.

Le scénario n’est pas extraordinaire mais la manière dont se déroule la trame scénaristique fait mouche.

Nous incarnons un jeune zombie, Zed, dont la sœur a été enlevée par le divin Death-tructor. Un ennemi que tout le monde craint, qui est visiblement surpuissant.

On progresse dans différents niveaux, compris dans plusieurs mondes, et si le challenge est évolutif, il finit par devenir corsé.

A la fin de chaque chapitre, on affronte le Death-tructor divin, régulièrement autrement dit, trop même. Il s’agit d’ailleurs du seul et unique véritable boss à nous faire face au long de cette aventure, et les affrontements se ressemblent tous. L’impression de redite est très présente.

Cependant, tout est pensé pour faire sourire le joueur, et cela fonctionne par moments, et le soft possède les mêmes qualités que ses prédécesseurs. Il déborde littéralement d’humour et de clins d’œil, malgré l’absence de cinématiques. Comme les opus précédents, celui-ci se contente de conversations à rallonge entre les différents personnages représentés.

Le jeu nous fait la totale, punchlines, rebondissements en pagaille, trou dans le 4ème mur… de longues lignes de dialogues pouvant tenir la lecture plusieurs minutes pour qui veut bien se perdre. C’est souvent drôle, jamais ennuyeux et finalement bien fait, tant que l’on adhère au délire.

GAMEPLAY

Le véritable génie de ce Disgaea 6 Complete, c’est qu’en plus d’utiliser les codes déjà bien maitrisés de la licence, il se joue du Die & Retry, la structure même du jeu vidéo.

Zed se casse les dents contre le Death-tructor Divin, meurt, revient à la vie, c’est devenu une véritable routine et l’histoire même tourne autour de ça.

Vous serez confronté à une mort inéluctable dès la première heure de jeu, situation très drôle qui nous offre l’occasion d’utiliser l’Ultra réincarnation, partie intégrante du gameplay.

A tout moment dans le jeu, il sera possible de tuer littéralement Zed et l’Ultra réincarné en le faisant revenir au niveau 1 tout en conservant une partie de ses statistiques, pour repartir sur des bases gonflées à bloc autant de fois qu’on le souhaite.

En gros, à un certain stade de l’histoire, vous pouvez avoir 1000 niveaux d’écarts avec vos adversaires et le détruire en une seule et unique attaque. Farfelu, mais tellement drôle.

Les statistiques se retrouvent totalement démesurées. Les personnages peuvent atteindre le niveau 9999 avec un boost de 300% de gain d’expérience, de mana ou encore d’or. Ils se retrouvent avec plusieurs dizaines de milliers de points de vie dès le niveau 1 et sont capables de mettre des coups à plus de 40000 dégâts.

Vous pourrez profiter pleinement de la myriade d’options pour booster vos héros, vos objets et tout ce que vous voulez.

Nous retrouvons dans le HUB central, une buvette, une armurerie et le monde des objets qui fait son retour également qui propose d’arpenter un donjon à étages pour améliorer un objet choisi avant l’expédition.

GRAPHISMES ET BANDE-SON

La direction artistique profite, pour la première fois dans la saga, de modèles et d’effets en 3D et fait dans le manga coloré. Les personnages quant à eux, bénéficient d’un caractère design plutôt original, bien typé et encore une fois dans la démesure. Les affrontements sont régulièrement ponctués par de petites cinématiques pour mettre en scène l’utilisation de pouvoirs spéciaux.

L’OST fait le travail et propose des thèmes plutôt sympas, bien qu’elle tourne un peu en rond. Elle est néanmoins sauvée par des doublages en anglais et en japonais de très bonne facture.

Malgré tout, on se retrouve à avoir des ralentissements, notamment dans le HUB qui, pourtant, ne déborde pas d’animations.

CONTENU ET DUREE DE VIE

Elément pleinement ancré dans l’ADN de la licence, nous sommes face à un Tactical RPG classique avec une vue isométrique. Mais le contenu a de quoi faire pâlir de nombreux représentants de ce genre, nous avons longtemps l’impression d’avoir seulement effleurer le potentiel du titre.

Il y a énormément de choses à faire, le titre embarque son lot de spécificités : Classes, attaques groupées, possibilité de soulever et projeter nos coéquipiers, système d’équipement très poussé, réincarnation ou encore mini-quêtes par centaines et malgré le challenge, on a une impression singulière de toute puissance. Cela étant, on peut facilement s’y perdre, et la manière avec laquelle le studio amène ces différentes mécaniques n’aide pas à rendre le tout plus digeste.

De plus, non content de nous proposer un tas de personnages, la licence nous permet également de recruter une pléthore de mercenaires. Nous venons de faire qu’un tour en surface de ce que propose Disgaea 6, qui nous met tout ça petit à petit sous la manette, nous laissant le temps de s’en imprégner.

Côté combat, on repart sur du tactical classique. On joue à tour de rôle sur des niveaux construits sur une grille où l’on déplace nos unités suivant leur capacité de mouvements. Une fois placé, on peut attaquer ou utiliser une capacité spéciale. Autre subtilité, afin de permettre un assaut simultané, il est possible de coller ses personnages sur le terrain.

Disgaea n’est pas une promenade de santé, bien que la difficulté va crescendo, et vous obligera à passer par la case optimisation. Le level design rendra lui aussi la vie dure, en nous balançant dans des arènes où il est parfois obligatoire de réfléchir pour bien se positionner.

Ce sera à vous de jouer de votre matière grise pour retourner la vapeur et prendre le dessus. On pestera juste sur le manque de précision du curseur qui a parfois du mal à se positionner dès qu’il y a trop d’éléments à l’écran.

CONCLUSION

Disgaea 6 est un bon cru, pour les amateurs de RPG tactiques et complétement décalé. Les fans seront ravis et trouveront une suite excellente et drôle. Tout y est, situations cocasses, combats stratégiques, statistiques démesurées et propos loufoques. Reste la partie technique, seule ombre au tableau, ainsi que son manque de clarté avec ses chiffres à rallonge et son énorme contenu. Nous pourrions reprocher aussi que la structure de son histoire tourne un peu en rond, mais ce nouvel épisode demeure une bonne pioche.

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